Gribouilli

Mot de la fille qu'à écrit ce truc : C'était plus un truc débuté à 3h du mat' qu'une fiction, mais j'aimerais bien le faire évoluer, donc je met et on verra bien ! Avec un peu de chance, ça peut en encourager certains à continuer leurs fics, car on attends, mais ça vient plus ='(


(parce que j'ai pas envie de mettre intro, comme tout le monde )

Moi, c’est Kimiyo. Je suis la personne que vous voulez que je sois. Docile, timide, gentille, qui se laisse faire, qui rend parfois service, qui écoute. Mais personne ne me voit. Non, personne ne doit me voir.

Je fais partie de ces poignées de personnes qui restent tout de même mystérieuses. Celles que même leurs meilleurs amis croient connaître, mais non. La nature m’a fournit un sens inné pour la survie, comme pour tous, mais je m’en sert, autant que je le peux. Je dois l’utiliser, pour mon espèce, pour le peu de vampires qu’il reste.

J’ai aujourd’hui 160 ans, mais en apparence, je fais dix fois moins, simplement seize ans, et je crois avoir la même mentalité aussi. Qui sait. Pour le physique, je vais faire rapide : brune au dégradé mi-long avec frange, comme toutes les parisiennes, et oui, du même côté, yeux bleus, et 1m60. Ca suffit, le reste, on s'en tape de toute manière, à moins que des fans ne crient "bla ble bli blo blu blygrec", comme toute personne qui se respecte.
Bref, tout a commencé pour moi ce jour là… Il y a de cela plusieurs années. Des dizaines et des dizaines d’années.

J’en reviens donc à mes 6 ans. Mon père me révélait mon identité, pourquoi je mettais dix fois plus de temps que les autres enfants à grandir, pourquoi je voyais dans le noir et avait des envies bizarres, il répondait à toutes mes questions, sans détournement. J’ai hérité mon « statut » de lui justement, et j’étais sa seule fille à avoir ce sang si spécial dans mes veines. Le reste de ma famille était tout comme ma mère, humain.
J’étais donc face à un nouveau moi, et je décidais, ce jour là, d’utiliser ce don autant que possible, je voulais vivre LA vie que je voulais.

En y réfléchissant, tout homme est obligé de répondre à divers critères dans la société : vivre le jour, trouver un travail, s’occuper de la société… mais moi, non, je ne voulais pas faire partie de cette société. Je voulais aller de villes en villes, loger où je veux, m’arrêter des mois pour repartir du jour au lendemain… bref, la liberté.

J’attendis tout de même, car à 6 ans, on a encore besoin de ses parents, et puis, je ne connaissais pas toutes mes capacités… mais lorsque vinrent mes 15 ans, je me décidais à partir de mon village, et même de la région. Une vie telle que je voulais la mener aurait causé du tort à ma famille, hors j’étais la seule impliquée dans mes futurs actes.

Un soir vers 23 heures, je faisais mon sac de voyage, qui ne devait comporter que le strict minimum… une couette, de la nourriture parfaitement saine et équilibrée (oui, le nutella fait partit des aliments sains !) des vêtements de rechange et autres babioles qui ne me servirait à rien, mais que j’aimais avoir près de moi. La valeur affective fait la vraie valeur d’une chose.
Je m’arrêtais sur mon réveil, mais de toute manière, avec l’éternité devant moi, compter les heures était futile ! C’est ainsi qu’il partit à la poubelle…

~ ~ ~
Check Point :

Pour la petite histoire, un vampire a dans son attirail quelques pouvoirs, pour le moins trèès pratiques ! En tout premier, et de loin le plus important, il peut vivre éternellement, tant qu’il boit du sang régulièrement (personnellement, un litre environ par semaine me suffit, donc je tue personne, mais certains qui avaient de plus grands besoins ont eu des problèmes !). Ensuite, au bout d’un certain âge, il peut voler. Les ailes varient une fois de plus selon l’individu, plumes ou peau, tout dépend de la génétique ! A côté de ça, il peut parfaitement aller au Soleil, mais pas trop longtemps, sinon il a quelques brûlures… forcément, on sort couverts !

*Je développerai ce qu'est un VRAI vampire grâce à des check point, disséminés là où je le voudrai, quand je le voudrai, ou alors, en partant de vos questions, car sinon, trop de choses à dire pour détruire l'idéal d'en ce moment avec ses vampire qui ne pensent qu'au sexe et à la baston qu'à vivre une vie d'ado (bien qu'ils aient la 20aine) pleine de romantisme et de courage, c'te caricature !*

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J’en étais donc à mon départ. J’avais bien choisit mon soir, tout était calme, aucune voiture ne ronronnait, aucun nuage n’obscurcissait le paysage, c’était beau, frais et silencieux. Mes parents me donnaient leurs dernières recommandations, tandis que je me préparais déjà à m’envoler. Une fois en hauteur, seule la cloche de l’Eglise qui sonnait son 12e coup rompait le silence, de manière brutale et répétée. Le silence de la nuit doit être constant pourtant.
Je partais enfin de chez moi.




Cela faisait environ une demi heure que je volais, emportée par le vent, vers une destination inconnue. La lune commençait déjà à redescendre, et l’excitation m’emporter ! Malgré tout, le sommeil me guettait, et j’allais donc trouver un coin dans le village où dormir jusqu’au lendemain.

Le jour se levait, les coqs aussi, et moi par la suite, avec l’envie furieuse d’étrangler quelqu’un, pour avoir passé une si mauvaise nuit dans de la paille ! Alors que je déambulais vers la place du marché, dans l’espoir de trouver un coin repas, lorsque je vis un attroupement. Me faufilant, j’aperçu ce qui attirait tant de monde : trois voyageuses, qui venait de loin, très loin à en croire leur vêtements. Elles étaient alignées, droites, face à un homme apparemment vantard et imbécile, comme on en croise souvent.

L’une était vêtue de noir, blanc et rouge, un chaperon noir à capuchon ne laissait rien entrevoir de son visage, ni du haut de son corps. En dessous, on pouvait apercevoir un haut, blanc et simple, avec juste un symbole partiellement caché par le chaperon. Elle avait un short noir, auquel était accroché une singulière étoffe rouge sang.
Pour finir, à sa hanche gauche était accroché un fourreau de katana, blanc, avec des giclures rouges dessus.

La fille à sa droite était aussi singulière, avec cette fois dans son dos un gigantesque fusil, qui semblait avoir la puissance d’un bazooka ! Les deux seuls mots que j’avais en tête pour la décrire étaient « ange aquatique ». Elle portait un T-shirt blanc sans manches, mais avec des sortes d’épaulettes de longues plumes. Un bandeau noir couvrait sa bouche.
Elle portait une sorte de jupe dégradée bleu, ouverte sur le devant, avec en dessous une mini-jupe noire qui arrivait mi-cuisses.
Je remarquais après qu’elle ne portait pas de chaussures, et ne semblait pas en pâtir.

Enfin, la troisième n’avait aucune arme, aucun air agressif sur son visage. Elle était habillée de noir de la tête aux pieds, une longue robe sertie de cristaux noirs, et de rubans gris. Ses yeux jaunes ressortaient plus que jamais sur sa peau, noire elle aussi, sauf sur son menton et autour de sa bouche qui étaient blancs. Deux oreilles de chat ressortaient de ses longs cheveux noirs... et derrière, elle avait aussi une queue de chat. Etrange personne.

*Sûrement une princesse* pensais-je avec surprise, car on ne pouvait pas dire que ce village rassemblait des tonnes de personnes importantes… voir même des tonnes de personnes, tout simplement. Alors une personne de si haute stature ici, il y avait un problème !

Je n’avais pas entendu la conversation qu’ils avaient eu, mais les gestes parlèrent bien plus.
La fille au katana se pencha en avant, sortit d’un geste maîtrisé son arme et couru droit sur l’homme qu’elle avait en face d’elle. Ce dernier esquiva le premier coup qui visait sa tête, sauta pour éviter de se faire trancher les pieds, et repartit en un salto arrière magistral.

*C’est pas possible, aucun d’eux n’est humain !*

Le combat qui suivit était foudroyant. Les enchaînements d’attaques et d’esquives étaient difficiles à cerner, leur puissance respective était phénoménale. A côté, la fille au pistolet, et la princesse restaient plantées là, elles attendaient, et ne laissaient paraître aucune émotion, comme si elles étaient là tout à fait normalement, et qu’il ne se passait rien du tout… peut-être que pour elles ce n’était rien ? Qui sait…
En tout cas, je restais là, à regarder quelque chose qui était pour moi phénoménal…

« Qu’on en finisse ! »

La fille au chaperon sauta derrière l’homme, et lui asséna un coup décisif au niveau du cou, avec le plat de la lame. Il tomba raide, sur le sol.

« Emmenez-le, il n’est qu’assommé. Vite avant que je ne termine le travail. »

Elle avait un ton sec et sûr d’elle… j’étais impressionnée, et ne la quittait pas des yeux, jusqu’à ce qu’elle aille se ranger auprès de la Princesse, qui la cachait de ma vue.
C’est alors que cette dernière s’avança de quelques pas, histoire de se démarquer, et commença un discours apparemment improvisé :

« Chères citoyennes, chers citoyens,
Je me prénomme Mélisande, Comtesse de Xeden, un royaume lointain. Avec Azulis ma tireuse d’élite, et Carmen ma mercenaire, nous voyageons pour connaître le monde, et votre province a particulièrement attiré notre attention. Nous vous poserons une seule et unique question, avez-vous remarqué quoi que ce soit d’étrange ces temps-ci ? »

Personne ne répondit, ou n’osa signaler une quelconque présence.

« Vraiment, rien d’anormal, de gens avec des cicatrices étranges ou autre ? »

Tout le monde se tue. Sauf moi, intérieurement, car je commençais à tilter…

*Cicatrice ? Comme une marque de dents ?! La coïncidence est trop grande… Je suis dans la merde ! Avant, je ne prenais pas énormément de précautions… si quelqu’un l’avait signalé ?! Heureusement, dans ce village, je n’ai encore mordu personne, mais si Mélisande et ses tueuses le découvrent, je ne donne pas cher de ma peau !*

J’essayais de me calmer et de reprendre mes esprits… si je n’arrivais pas à garder mes sentiments maintenant, j’étais mal pour l’avenir…
Alors que je rougissais, Azulis avec son regard perçant me dévisagea… je blêmi… elle détourna son regard vers d’autres personnes…
Mon cœur s’était arrêté pendant quelques secondes je crois, avant de reprendre une cadence à peu près normale. J’aurais pu partir en courant, mais dans le genre suspect…
La Comtesse reprit une dernière fois la parole :

« Bien, merci à tous, vous pouvez retourner vaquer à vos occupations. Nous serons à l’auberge pour la nuit, si n’importe qui voit quelque chose qu sort de l’ordinaire, il peut venir demander à l’aubergiste de me voir, à n’importe quelle heure. Nous repartons demain.
Merci d’avance ! »

Je n’avais pas le choix, pas de sang pour ce soir… demain, il m’en faudra absolument.




Histoire de m'amuser un peu plus, vous pouvez poser toutes les questions idiotes que vous le voulez (concernant la fic, c'est plus pratique) et Kimiyo se devra d'y répondre, d'une quelconque manière ! Aussi, si vous voulez que j'introduise un personnage, un objet, une ville... ou autre, ça peut se faire ^^ Ca restera en grande partie ma fic, mais bon, pourquoi pas y mettre du votre un peu =)
Bonne lecture !

tres bien comme gribouillis

continue comme ca^^

*Nana est transportée par l'admiration...*

Kit, tu peux me dire comment tu fais pour écrire si bien à la première personne? Moi, à chaque fois que j'essaie, ça fait un truc nul...

En tout cas, bravo, c'est extra!

Merci beaucoup vous deux ^^

Nana => à vrai dire, je déteste écrire à la 1ere personne, ça me pose toujours énormément de problèmes, mais chaque fois que je commence une histoire, je fais pas gaffe et commence comme ça... x) On va dire que ça m'entraîne \o/

C'est aussi surement parce que je "deviens" l’héroïne, quelqu'un de totalement différent, et ça m'aide à rentrer dans le personnage x)

C'est super, ça serai bien que tu puisses écrire une suite ^^

Je ferai en sorte de bosser là-dessus aussi, merci à toi ^^