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 Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...

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Max
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MessageSujet: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeDim 12 Déc - 12:11



Ne vous êtes vous jamais demandé ce qui se passe en dehors de chez vous ?
Ne vous êtes vous jamais imaginé partir à l'aventure, sans savoir où aller, ni pourquoi s'en aller ?
N'avez vous pas ressenti un jour ce sentiment de liberté que seul la contemplation du monde peut apaiser ?

La découverte, l'immensité, la magnificence... Trois mots qui résument le monde tel qu'il est. Les événements y sont aussi nombreux que les être qui y vivent: Les Hommes, Les Pokémons, autant d'histoires et d'expériences vécues dont nous n'aurons jamais connaissance.

Mais l'espoir perdure, Terra Magnus, aujourd'hui, répond à ces questions, et vous invite à voyager dans l'infini de nôtre monde Pokémon. Et ce, afin d'y découvrir plus d'histoires que vous ne pourriez en rêver.Vous pensiez connaitre Equilibre... Vous Vous trompiez...




Prologue:

Il faisait froid ce matin dans la salle de classe. Le soleil, qui venait à peine de se lever, ne rayonnait pas encore assez pour réchauffer les doigts de Thomas, incapable de prendre en note le moindre petit mot.
L’hiver raccourcis les journées, pensait-t-il, et le soleil aussi doit ressentir l’air glaçant pour autant ronchonner à sortir de sa tanière.
Pensif, le garçon de 9 ans, du haut de ses un mètre trente, pouvait voir à travers la fenêtre les maisons encore endormies de Jadielle et les rues peu à peu éclairé, les rayons du soleil gagnant du terrain sur l’obscurité.

Pour Thomas, en Hiver, la normalité c’était qu’il fallait Hiberner…
Rien que pour cela il avait toujours rêvé d’être un gros Ursaring, aussi imposant qu’un Ronflex et que personne ne pourrait réveiller sans repartir avec un Ultralaser bien placé dans les dents !!!
Et ce sans exception, ni pitié, surtout pas pour madame Mc Crédy, sa maîtresse.

Pour la première fois ce matin, depuis qu’il s’était assis devant sa vieille table en bois (au moins aussi vieille que Mc Crédy par ailleurs), le jeune homme pris enfin la peine d’écouter la leçon de géographie du jour :

« …. Et comme vous le voyez, nous avons de ci de là de grand plateaux entourant la région, le plus célèbre étant biiienn Sûûûrrrr…. »
Thomas détestait quand la femme relique Mc Crédy commençait sa phrase et se fixait sur place, avec un visage paranormal, genre Ectoplasma, en attendant qu’une réponse se discerne sur les lèvres des élèves de la classe.
Et ce, surtout parce que…

« Le plateau Indigo Madame !! » lança une voit féminine au premier rang,
« A l’Ouest de Jadielle, il se trouve à l’issue de la route Victoire et abord avec Fierté les institutions de la Ligue Pokémon. C’est un Plateau Giiiiiiigantesque !! »

…SURTOUT, reprit-il pour lui-même, parce que ça permettait à la princesse chouchou, dénommée Camille, suppôt de Mc Crédy, de montrer à tout le monde qu’elle en savait plus que les autres…
Cette espèce de…

« Oui Camille, encore une fois, c’est parfais » dit l’antiquité humaine qui était assise derrière son bureau, le sourire au lèvre, coupant Thomas dans ses pensées lorsqu’elle le dévisagea et articula un :
« PRENEZ exemple les autres !! » aussi autoritaire que possible, faisant bien attention de ne pas perdre ce qu’il restait de son dentier en gardant la tête bien droite.
Le garçon se sentit rougir.
Quelle Peste alors ! pensa-t-il.

Madame Mc Crédy reprenait son cours au même moment où Thomas replongeait dans sa réflexion.
Il repensait à ce qu’il venait d’entendre, C’est un plateau Gigantesque, ça lui faisait mal de l’admettre mais elle avait raison l’Aspicot blond du premier rang, si il y a bien un endroit où l’on peut entasser des centaines, voire des milliers de Onix, c’est bien là bas :
Le Stade le plus grand de toute la région Kanto, lui-même entouré de quatre autres stades représentant chacun des éléments différent. Un endroit plus connu encore que madame Mc Crédy, le légendaire spectre de Jadielle.
En résumé, le plateau Indigo c’est le rêve de tout jeune dresseur voulant montrer au monde ses capacités et celles de ses pokémons.

Il entendait comme une voix lointaine lorsqu’il se concentra sur la Carte coller au mur à sa gauche, juste à côté de la fenêtre, elle-même divisée en quatre autres plus petites maps…
« Donc, si vous suivez la ligne que je viens de tracer, vous pouvez constater que l’Archipel Orange n’est qu’un amas de petites… »
Il ne faisait plus attention à la sorcière, alors que les autres avaient l’air hypnotisés par il ne savait quel sortilège,
elle doit avoir un Fantominus caché quelque part disait-il toujours à son ami Gaspard, assis à sa droite depuis le début de l’année, lui aussi en état de décomposition.

Il revint à la carte, Kanto, Jotho, Hoenn, Sinnoh, incroyable ce que le monde est vaste.
Au fond de lui il rêvait de partir à l’aventure, comme ces jeunes dresseurs qu’il avait vu passer l’autre jour :
Un garçon et son Salamèche à l’allure décidée, qui traînait une fille résignée, qui n’arrêtait pas de demander à son bourreau pourquoi ils ne pouvaient pas visiter.
Drôle de scène au final, songea t-il.

D’ailleurs, des scènes comme celles-ci, il doit y en avoir des millions chaque jour et dans chaque région du monde.
Thomas se surprit à imaginer la vie de ses deux dresseurs,
« On à pas le temps Kei, un point c’est tout » avait dit, ce jour là, le jeune Homme qui devait être un peu plus âgé que lui.
Il ne doit pas être très agréable à vivre celui là se dit Thomas.

Puis il imagina la vie d’un autre dresseur qu’il avait vu passer il y a une semaine déjà, assez étonnant niveau look pour sortir du lot et se faire remarqué : Celui là je lui donne deux semaines avant qu’il revienne en pleurant chez lui poursuivit par une horde de Dardagnan que la couleur rose de son pantalon dérange.
Après tout, estimait-t’il, ça s’est déjà vu, même que Mc Crédy l’avait menacé de le jeter dans la forêt de Jade si il ne faisait pas ces devoirs et qu’il serait alors manger par ces mêmes Dardagnan.
Pauvre vieille allumée va !!

En roulant des yeux, il vit son ami, enfin sorti de l’abyme ennuyeux de la géographie Mc Crédyenne, se faire une sarbacane de son stylo Abo, et cracher une immense boule de papier qui tournoya dans les airs, la bave dans son sillon, et qui atterrit sur les cheveux blonds et soyeux de Camille.
Les deux compères éclatèrent de rire aussi sourdement que possible pour ne pas s’attirer les foudres de la vieille au teint ténébreux. Mais pire que ça, envisagea Thomas, le petit Aspicot blond du premier rang s’était transformé en Insécateur aux yeux de braise, prêt à leurs couper la tête pour l’outrage qu’ils avaient osés commettre.
Les deux garçons se désignèrent du doigt mutuellement et c’est finalement Gaspard qui prit la gomme Excélangue entre les deux yeux.

Cela l’étonnait que Mc Crédy n’ait rien vu ou entendu, mais elle, elle n’avait sûrement pas le droit de lancer des gommes à travers la pièce sur ses élèves. C’est peut être pour cela qu’elle avait laissée Camille se venger de son agresseur.
Il n’imaginait pas ces deux là avec des pokémon, ils mettraient la ville à feu et à sang à coup sûr...

Son regard se posa à nouveaux sur la carte à sa gauche, il plissa les yeux pour lire le nom d’une ville… Doublonville,
Je suis sûr que là bas, maintenant, un autre comme moi s’ennuie à mourir dans une classe plein d’Aspicots blonds au premier rang, assujettis à une maîtresse abusant des ses pouvoirs, de façon à dégoûter les élèves des autres rangs de la vie à l’école.
Le monde est si grand que ça ne m’étonnerait pas se disait-il.

Soudain, une voix qu’il connaissait bien, même trop bien, le rappela de sa rêverie…

« Tu as l’intention de passer la récréation ici Thomas » disait Mc Crédy qui se tenait sur le bas côté de la porte en montrant la sortie.
Il n’avait pas fait attention à la sonnerie, absorbé par ses pensées.
« Tu m’as l’air dans un autre monde ce matin, tu te sens bien ? », lui demanda t-elle, toujours avec ce même sourire sadique.
Au fond d’elle, Thomas croyait qu’elle espérait un « Non », de tout son cœur.
« Oh oui, bien sûr Madame, comme toujours Madame » dit Thomas en espérant la décevoir. Une guerre sans fin songea t-il.

Cependant, en sortant, une question lui traversa l’esprit :
« Madame, est ce que le monde est aussi grand qu’on le dit ? »
Elle le regarda, son regard se changea soudain en air examinateur, puis elle répondit :
« Bien trop grand pour qu’on puisse le visiter en une seule et même vie, crois moi »

Sur ces paroles, Elle se jeta sur un élève qui jouait à tirer les cheveux des filles et qui allait passer un sale quart d’heure.
Thomas alla s’asseoir sur le banc le plus proche,
une fois assis, il imagina le nombre d’histoires fabuleuses qui doivent se dérouler en ce moment même dans le monde. Qui sait ?
Peut être que deux Chenipan se battent pour la dernière baie d’un arbre,
peut être qu’un dresseur, ayant mangé l’avant dernière baie d’un arbre il y a une heure, fête maintenant sa première victoire sur le champion de l’Arène d’Argenta.…
peut être qu’en ce moment même, Mc Crédy essai un lavage de cerveau sur ce pauvre Thibaut, qui voulait juste devenir coiffeur pour pokémon…

Mais aujourd’hui, Que se passe t-il dans l’immensité du monde ??
Qui sait ??

Ce sont des histoires sans fin que celles qui s’écrivent de jours en jours… Ce sont des multitudes d’expériences, plus ou moins intenses et différentes, qui forment ces histoires… Je vous propose d’en découvrir certaines parmi tant d’autres… Et comme moi, où que vous soyez, Posez vous la question : Mais que ce passe t’il en ce moment dans notre monde Pokémon ?


Dernière édition par Max le Mar 8 Mar - 11:05, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeDim 12 Déc - 12:16

Episode 1 : « Un drôle de Bulbizarre »

C’était un Climat caniculaire qui régnait ce matin là.
Le soleil, arrivant à son apogée, embrasait la pauvre petite route de caillou et de sable reliant Bourg Palette à Jadielle. Pendant que le vent empirait les choses, fabriquant des minuscules tempêtes de sable qu’on pouvait apercevoir tout le long du sentier.
D’ailleurs elles ressemblaient plus à de légères attaques Danse Flammes, lancé par un gang de Caninos errant, prêt à vous carboniser sur place si vous aviez eu le malheur de passer sur leur chemin : les truands !!

Toujours est-il qu’à cause de ce temps « à la Magmar » ; comme disait le professeur Chen, ce fou de Pokémon en chemisette blanche vingt quatre heures sur vingt quatre, ne la quittant que pour prendre sa douche ou plonger dans une piscine… et encore, pas sûr.
Enfin, dans des « circonstances météorologiques » pareils ; comme le disait un certain professeur dans un certain jargon scientifique ; la vie semblait s’être éteinte autour de Sylvain, bien en retard sur ses prévisions et qui venait à peine de se remettre de ses émotions de la matinée.

C’est vrai, il avait passé une sale matinée le Sylvain. D’abord le réveil, en forme de Ronflex, trop fatigué pour sonner lui aussi. Ensuite le levé en catastrophe, une douche flash éclaire aussi rapide que celle d’un Racaillou passant sous une cascade.
La Chute due aux pieds mouillés sur le tapis Métamorphe en plein milieu de la chambre, se déformant sous le choc.
Cette « attaque plaquage » contre le tapis eu raison du pauvre pokématos qui se trouvait là par hasard, et surtout parce que Sylvain ne rangeait jamais rien.
Enfin la course en trombe, une fois habillé, notamment avec des chaussettes dépareillées, jusqu’au laboratoire du professeur Chen.
Et tout ce mal, pour finalement découvrir qu’il ne restait qu’un seul Pokémon, et en plus, ce n’était pas Carapuce, le pokémon tant souhaité par le jeune garçon de 10 ans.

Le Professeur Chen lui avait donné un Pokédex, six pokéballs ; bien que Sylvain en voulais sept, allez savoir pourquoi, quand Sylvain à quelque chose derrière la tête c’est souvent à ce moment là qu’on le jugeait bizarre.
Ensuite, le « chercheur », mot que Chen appréciait tout particulièrement, lui avait confié alors le dernier Pokémon restant : Bulbizarre.
Un Bulbizarre pour un garçon bizarre… encore un coup du hasard !!

Lorsque Sylvain fut sortis, la pokéball de bulbizarre à la main, sa sœur aînée l’attendait, un peu en colère, avec un sac mesurant une demi fois sa taille, posé à coté d’elle. Elle l’avait traité de Magicarpe à lunette verte pour avoir oublié son sac, et l’avoir obligé à se lever pour le lui apporter. Réveiller la sœur de Sylvain, c’était comme déclencher l’ouragan d’un Léviator, on n’en revenait généralement pas. Sylvain avait perdu un ami comme ça il y a quelque année !!

Enfin, oublions tout cela, il était maintenant sur la route qui menait à la ligue Pokémon depuis quelques heures, un peu en retard certes, mais il avait quitté Bourg Palette. Et même si la chaleur ne lui laisser que l’ombre de son sac pour zone de fraîcheur ; le sac dépassant sa tête, en comptant les cheveux bien sûr ; il était joyeux à l’idée d’être enfin devenu un dresseur.
Cependant, il regarda la pokéball qu’il tenait encore dans sa main gauche, et maudit les deux dresseurs qui étaient passés avant lui…
Il avait un pokémon, mais il aurait voulu un dénommé Carapuce, et il savait qui avait osé s’emparer du pauvre petit pokémon tortue :
Keikira… « Ca ne peut être qu’elle, puisque Max, ce prétentieux, jouait déjà avec Salamèche avant même que je me soi décidé. » pensa Sylvain.
Son expression montrait qu’ils voyaient ces deux « rivaux » comme des êtres cruels.

« Rahhh !! Si je ne m’étais pas réveiller si tard !! » cria t-il pour lui-même, seul sur une route aussi vide que ses six autres pokéballs. Et pour une route déserte, elle était déserte :
Pas de pokémon en vue, que des tourbillons de sable brûlant, consumant sans aucune compassion les brins d’herbes malchanceux qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment.
Il se mit à clamer sa colère, frustré par la situation :
« Depuis quand est ce que les pokémons se mettent en grève pour cause de trop grande chaleur !!? »
Par un excès de colère contre le mauvais sort, il lança la pokéball qu’il tenait dans sa main depuis déjà quelque heure.
Elle ricocha sur un arbre, puis sur le rocher situé à cinquante centimètre de là, la pokéball atterrit dans l’herbe avec un bruit étouffé, et enfin s’activa pour laisser place à un Bulbizarre.
Celui ci visiblement heureux d’enfin rencontrer, en chaire et os, son dresseur :
Il n’avait pas l’air commode ce dresseur…

« Mais tu es vert !!! » s’étonna Sylvain, les yeux écarquillé, comme si il venait de voir passer un fantôme.
Oui, il n’est vraiment pas commode, dans un souci de respecter les mots qui se lisaient dans les yeux de Bulbizarre.
Sylvain reprit :
« Non, attend excuse moi, ce n’est pas ce que tu crois, je ne suis pas fou » dit-il d’un air qu’ont ces gens persuader de dire la vérité.
Cette fois ci, c’est un ils disent tous ça qui se lisait dans les expressions de Bulbizarre. Comme quoi un Bulbizzare c’est quand même très expressif !!

« Bah », commença Sylvain « en réalité, t’es un peu trop vert pour un Bulbizarre, je veux dire, t’es… t’es quand même un peu plus foncé que les autres !! »
Durant un temps, les deux se regardèrent, s’examinant mutuellement.

« T’es vert foncé !! » lança enfin Sylvain…
Bulbizarre, surpris par la déclaration de son dresseur, se dandina pour étudier le coloris de sa peau. Visiblement apeuré à l’idée que quelqu’un ait pu colorié…

C’est à ce moment que Quatre Piafabec sortirent de leurs nids, attirés par la scène, essayant de trouver le meilleur endroit sur l’arbre pour y assister, tout en essayant de ne pas se prendre les branches, agitées par le vent.
« Je me demande si les deux voleurs de premier pokémon de ce matin ont attrapés des Piafabec » s’interrogea t’il.
Le temps que Sylvain fasse ses suppositions, il entendit un bruit sourd, redressa la tête pour analyser ce qu’il s’était passer :
Il n’y avait plus que trois Piafabec sur l’arbre, l’autre était par terre, apparemment il n’avait pas réussi à éviter les branches, il était assommé : peut être à cause du contact violent de la branche avec le bec ou bien à cause de la chute de 4 mètres. Qui sait ?

En tous cas, Sylvain n’hésita pas, le regard flamboyant, enfin la chance tournait…
Il sorti une pokéball de son sac, visa l’aile du rapace encore levée vers le ciel, et la lança de toute ses forces.
Bulbizarre étudiait la scène en se léchant la patte droite, et attendait de voir le résultat…
La boule rouge et blanche vola dans la direction voulue, un halo noir en son centre. Le vent ne pouvait ralentir le lancé déterminé de Sylvain jubilant déjà de sa première capture en bonne et due forme,
enfin, façon de capturer, façon de parler !!

La pokéball heurta le Piafabec, une lumière blanche l’entoura jusqu'à l’englober totalement, la boule rouge et blanche se referma, quelque seconde plus tard s’en était finis du Piafabec sauvage maladroit. Sylvain avait capturé son deuxième pokémon.
« Ah ah ah !! Tu as vu ça Bulbizarre !? C’était trop facile !! » se réjouit t’il.
En se retournant vers son pokémon plante, il vu que les Piafabec restant s’étaient envolés, peut être de peur d’être capturés eux aussi. Au final, quand ils ne sont pas nombreux, ils ne font pas les malins. Il rangea la pokéball à sa ceinture et dit :
« Et alors Bulbi !! Tu ne dis ri… Hien ?!!! »
La tête de Sylvain était l’exemple type d’un garçon complètement stupéfié, et on l’aurai remplacé par un point d’interrogation ébouriffé qu’on aurait pas vu la différence.
En même temps, Bulbizarre était assis à côté du sac cinq fois plus grand que lui et avait profité que la poche soit grande ouverte pour s’approprier les pokéballs, avec les quelles il jonglait maintenant à l’aide de ses lianes, et à la perfection pour renchérir le tout.
La capture du Piafabec ne l’avait pas affecté, pas le moins du monde, mais il avait l’air de bien s’amuser le bonhomme plus vert que prévu.
Puis le pokémon regarda sont dresseur et s’arrêta soudainement, lui aussi on aurait pu le remplacer par point d’interrogation, mais en plus petit. Les pokéballs encore en l’aire tombaient une à une sur le sol dans ce même bruit caractéristique, et Bulbizarre s’avança vers Sylvain et s’assis juste devant lui, il regardait les jambes du débutant.

Ils restèrent comme ça cinq bonnes minutes avant que Sylvain se rende compte que bulbizarre était fixé sur les chaussettes dépareillées en se demandant certainement pourquoi les humains mettaient deux chaussettes différentes. Ou pourquoi ils mettaient des chaussettes tout court !! allez savoir !!
« Tu sais que tu n’es pas banal toi ! » lui dit le garçon à lunette. Au fond de lui, il apprécier de plus en plus ce Bulbizarre : une couleur unique, un comportement qui mériterait un documentaire, voire un psy, et cette intérêt pour les chaussettes. « Ouai, vraiment Bizarre !! »

Ce dernier bougea enfin et secoua la tête en lançant des « bulbi, bulbi, bulbi » d’un air amusé.
‘Il lui en faut peu’ songea Sylvain. « Allez, viens ! »
Ils reprirent la route, en espérant trouver un coin d’ombre en attendant que la chaleur passe, mais le climat ne dérangeai pas Bulbizarre, bien au contraire, il allait de fleur en fleur en inhalant les différents parfums et en articulant un « Bulbiiii » à chaque fois qu’il en apprécier l’essence.
‘Le professeur Chen l’a empoisonné ou quelque chose, c’est pas possible d’avoir un Bulbizarre aussi extravagant’ pensait le garçon pendant qu’ils marchaient, s’approchant de pas en pas de Jadielle.

Des nuages blancs occultèrent enfin le soleil, jetant une ombre partout autour d’eux et rendant presque invisible les tourbillons de sable… ‘Enfin de la fraîcheur’ !! Ce qui n’était pas du tout du goût de Bulbizarre !! Son visage d’ange vert foncé se transforma en masque de colère, le regard vif et désireux de réduire en cendre ces satanés nuages, voleurs de soleil !!
Il sauta sur le rocher le plus proche et lança une attaque tranche’herbe vers le ciel, une mesure drastique je vous l’accorde, dans l’espoir de toucher ces méchantes formes blanches.
Sylvain, encore une fois largué par les événements, l’incompréhension peint sur le visage, ne savait plus que faire…

Et comme tous les Samedi matin, le long du sentier débouchant sur les portes de Jadielle, madame Mc Crédy, présidente du comité florale de la ville, s’occupait avec joie et efficacité du jardin communale.
Elle portait une blouse verte, par-dessus de la quelle elle avait ajuster à sa taille un tablier de maison rose. Elle tenait dans sa main, entre ses gants en caoutchouc jaune, une serpette : sorte de petite faucille, grâce à laquelle elle découpait avec aisance les baies nombreuses et variées du Jardin de Jadielle. Ceriz, Maron, Pecha, Fraive, Willia, Mepo, Oran, on aurait dit un paradis, la démonstration colorée de la magnificence naturelle elle même.
Madame Mc Crédy avait passer trois heures entières à détacher, couper, laver et ranger les Baies, et ce par ordre de taille, de couleur, et de type bien entendue.
Elle aimait que tout soit carré, et bien fait : D’ailleurs elle aurait voulu que les baies soient elles aussi carrées, car, de ce fait, elle aurait pu les ranger plus facilement voyez vous.
Et c’est à ce moment et en ce lieu qu’un Chenipan fit une halte pour pique-niquer quelques petites baies délicieuses et dégoulinantes de jus.
Soudain une tête aussi grosse qu’un Dardagnan surgit tout prêt de lui, c’était madame Mc Crédy :
« Bonjour petit Chenapan !! » souffla la vieille dame.
Le pokémon insecte la corrigea par un « Chenipan » volontaire qui ressemblait à une protestation, comme celle d’un élève lorsqu’on se trompe sur la prononciation de son prénom. Madame Mc Crédy connaissait bien !!
« Tu es en train de manger une baie de la ville de Jadielle, et je ne peux te laisser faire, tu comprend ça ?? » demanda la personne âgée d’un air faussement gentil.
Des nuages se placèrent devant le soleil, ce qui permis à Chenipan de voir que Mc Crédy brandissait sa Serpette, et se préparait, avec un sourire sadique, à l’abattre. Le Kabutops, la griffe levé, découpa en rondelle… la petite baie qui se trouvait juste un peu plus en deçà du Chenipan. Mc Crédy donna un bout à la chenille verte, qui était bizarrement en état de choc, comme si ça vie venait de passer devant ses yeux.
« Allez, file, avant que l’on te repère, sinon tu aura des ennuies !! » lui chuchota la grand-mère.
Une minute plus tard, Mc Crédy avait repris une activité de plantation, et Chenipan s’était volatilisé.
Brusquement, une pluie de feuilles vertes tranchantes comme des rasoirs s’abattit sur le petit Jardin communale de Jadielle. Mc Crédy se plaça d’urgence devant les caisses remplies de baies fraîchement cueillies. Et avec sa serpette, qu’elle maniait décidément à la perfection, elle dévia les feuilles volatiles qui allait dans sa direction, les unes après les autres. ‘Encore ces voyous du gang des bicyclettes’ pensa t’elle…

Bulbizarre, sous la demande de son dresseur, cessa son attaque tranche’herbe, et se mit à pleurer de toutes les larmes de son corps, il voulait que le soleil revienne. Sylvain, désemparé, se jeta sur son pokémon, et le pris dans ses bras.
« Tu sais, tu n’es pas commun comme pokémon »
Les larmes de Bulbizarre diminuèrent, il était intrigué :
« En faite, je crois que je me trompais. Je ne voulais pas partir du Bourg Palette sans emmener avec moi un pokémon unique en son genre. Et pour moi, je croyais que Carapuce serait ce pokémon. Mais nan, finalement, je ne te changerai pour rien au monde, même pas pour une centaine de carapuce !! Je suis fière de partir à l’aventure à tes côtés Bulbi !! »
Cette fois ci, ce n’était pas Bulbizarre qui avait les larmes aux yeux, mais bien Sylvain…
Le pokémon entoura son dresseur de ses lianes, et le serra fort : il restèrent ainsi durant quelques minutes, une amitié venait de naître. Et pour couronner le tout, ils étaient aux portes de Jadielle.

En allant au centre pokémon de la ville, Sylvain et Bulbizarre passèrent devant un jardin qu’on aurait dit dévastés par une tornade quelques instants auparavant. Et un peu plus loin, une Vieille dame en colère, accoutrée en jardinière, une petite faux à la main, poursuivait un groupe de jeunes cyclistes qui ne comprenait apparemment pas pourquoi cette « allumée de service leur en voulait ».
Bulbizarre et Sylvain rigolèrent un bon moment imaginant ce qui avait pu se passer dans son jardin tout en continuant vers le centre.
Quand ils y arrivèrent, L’infirmière Joëlle, une jolie jeune femme aux cheveux roses, se présenta et pris les pokémons de sylvain en charge. Il dit à Bulbizarre qu’ils se reverraient plus tard, celui-ci semblait tout triste à l’idée de quitter Sylvain, mais l’infirmière sut le convaincre de la suivre, les confiseries aidant souvent pour ce genre de situation.

Seul, Sylvain s’avança jusqu’aux cabines téléphoniques du centre, jeta son dévolu sur l’une d’entre elle, et entrepris de composer le numéro du professeur Chen. Il avait promis qu’il appellerai une fois arriver fois sur place.
Une sonnerie, puis deux, puis trois, et le chercheur à la cape blanche décrocha :
« Oh, rebonjour Sylvain » il l’examinait à travers l’écran de l’appareil, visiblement satisfait que Sylvain soit encore en vie, « Alors, comment se passe ton voyage jusqu’ici ? »
Sylvain inspira et dit :
« Très bien professeur, j’avoue avoir était un peu surpris du comportement de Bulbizarre, mais j’ai déjà attrapé un pokémon !! Un Piafabec précisément »
« C’est très bien !! » rétorqua le Professeur, « je ne pourrai pas te dire combien de pokémon ont attrapés Keikira et Max puisqu’ils ne m’ont pas encore appelés ces canailles, moui… » il replongeait dans ses pensées.
« Ce n’est pas grave professeur, mais au sujet de… »
« Bulbizarre !! » le coupa Chen, « Drôle de Bulbizarre hein ??!! » dit le savant d’un air joyeux.
« Oui, drôle de Bulbizarre !! »

Sylvain, encore tout exciter par ces aventure de la journée, n’avait pas vu le temps passer, et les prémices de la fin de journée faisait déjà leur apparition. Il prendrait une chambre pour la nuit. Après tout, il était parti un peu avant midi de Bourg Palette, et ce n’était pas ridicule d’arriver à Jadielle le soir même songea t’il.
Et puis, avec un Bulbizarre pareil, il se demandait bien qui pourrait le retarder dans sa quête à la découverte du monde, vers la ligue Pokémon.
Un monde si vaste, avec tant de choses à voir, tant de chose à apprendre. Ces choses de la vie qu’il se jura de connaître, dans se monde gigantesque qu’il explorera sans répit en compagnie de son ‘drôle de Bulibzarre’...


Dernière édition par Max le Mar 8 Mar - 11:05, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeDim 12 Déc - 12:19

Episode 2 : « Combat d’un jour, combat de toujours »


Tous retenaient leur souffle, les regards dirigés vers le centre du Stadium Indigo, la
légendaire flamme de Sulfura allumée pour l’occasion.
Les spectateurs, n’ayant jamais été aussi bien cramponnés à leurs sièges, s’efforçaient à nouveau de percevoir au travers d’une fumée grise orangée, manifestement coriace, les mouvements insaisissables des deux adversaires.
La Chaleur semblait s’être encore intensifiée, à en croire les gouttes de sueur qui dévalaient les nombreux visages de l’assistance.
Et l’humidité ambiante, causée par les impacts répétés des flammes ardentes contre les rayons glacés d’un bleu sublime, faisait crépiter l’étincelle légendaire, et immergeait le public dans un voile trempé, arrosant la multitude colorée de vêtements.
Ce qui n’empêchait pas que chacun encourage son favori, et l’exhorte à poursuivre le combat, jusque là palpitant.
Aux extrémités du terrain, on ne distinguait plus que l’ombre des deux dresseurs, entièrement absorbés par le nuage, mêlant les éclats écarlates et azur, fragments de la bataille.

L’action était stoppée depuis déjà quelques minutes, rien ne bougeait, l’ouragan du début avait laissé place au calme avant la tempête, et l’on attendait d’un moment à l’autre une nouvelle phase d’effervescence, quand soudainement, une voix autoritaire se fit entendre, suivis d’un battement d’ailes à l’allure toujours plus vive: Une gigantesque tornade se formait au centre de l’arène, l’ensemble de la fumée grise orangée fut aspiré des quatre coins du stadium.
Le tourbillon expulsait le nuage vers le ciel. Celui ci prit à son tour les couleurs bleues écarlates, faisant l’effet d’une aurore boréale, surplombant un stade maintenant dégagé de toute opacité.

Le Maganon enflammé fut le premier à lancer la charge, les poings entourés de lumières incandescentes, l’attaque poing de feu était d’une rare intensité.
Il se dirigeait droit sur Dracolosse quand ce dernier, sous les directives de son dresseur, s’exposa de tout son corps en lançant un Ultralaser, dont la lumière emplie le stade de couleurs arc-en-ciel et repoussait Maganon à son point de départ.
Les griffes de Maganon raclèrent le sol, calcinant tout sur leur passage. Le pokémon se stabilisait quand Dracolosse prit son envol. Le dresseur du Maganon - dont la coupe de cheveux, au passage, rappelait beaucoup celle d’un des acteurs du film Disco Chétilfor - proféra un ordre. Maganon rétracta ses griffes pour montrer ses redoutables canons, il les pointa vers la voûte céleste, et une légion de boules de feu envahit le ciel.

C’était un spectacle magnifique, les feux d’artifice d’Oliville paraissaient bien gringalets à coté de celui provoqué par l’affrontement des Titans. Les artificiers de la ville au phare pouvaient ranger les allumettes !

« Dracolosse, Giga impact !! » hurla le dresseur aux cheveux rouge pour son pokémon, sa cape noire descendait jusqu’à ses pieds et ne le cachait pas assez pour qu’on puisse voir qu’il était assurément très confiant.
Quand les orbes rouges arrivèrent au niveau de Dracolosse, celui-ci virevolta avec une célérité surnaturelle et se lança à l’attaque.
A la féerie du combat venait s’ajouter la descente royale de Dracolosse. Ce n’était plus un pokémon, mais belle et bien une comète argentée prêt à anéantir tout ce qui croiserai son chemin, rien n’aurait pu l’arrêter sauf la voix de Peter, le Maître pokémon, dresseur de Dragons.
Les boules de feux sifflaient en passant à coté de Dracolosse, son attaque prenant la forme d’un éclair lorsqu’il esquivait le danger.
Ce fut un Véritable Craquement lumineux et tumultueux, l’impact de la comète avait rendu le public totalement sourd et aveugle, même muet pour certains !
Cette fois ci, c’était un nuage de poussière qui se répandait dans le stadium, seul la flamme de Sulfura restait visible malgré le brouillard.

Puis… ce fut calme,
quelque seconde après… un battement d’aile… puis une tornade… et enfin, le dénouement.
La nuit retrouvait sa couleur sombre d’origine, Dracolosse, fier et impétueux, se tenait debout au centre du terrain, Maganon, plus loin, au sol : Il ne se relèverai pas pour combattre, le match était terminé.

L’acclamation et les applaudissements commencèrent puis… Puis plus rien !!

Quelqu’un avait éteint la télévision, le retour à la réalité fut brusque. Bastien se frotta les yeux, se match l’avait fasciné. Il eu du mal à se redresser, lui aussi il s’était
cramponné à son siège, bien qu’a plusieurs centaines de kilomètres du stade.
« Je ferme la salle commune pour ce soir, je vous ais laissé regarder le match, mais maintenant, mieux vaut pour vous que vous alliez vous coucher, vous avait l’air épuisé ! » souffla la voix douce et mélodieuse de l’infirmière Joëlle.
Elles avaient toutes cette voix harmonieuse, une musique qui vous apaise, qui peut soigner tous les maux, les pokémons malades s’endormaient paisiblement sous les paroles rassurantes des Joëlles.
« Vous m’écoutez quand je vous parle ou il faut que je vous crie dessus !!? »
Par contre, il n’est pas dans votre intérêt de les mettre en colère. Le Dracolosse de Peter, à côté, c’est un Hochet pour Tiplouf !!
« Non, non, pardon » répondit Bastien « vous avez raison, je suis fatigué, je vais aller me coucher »

Il marchait vers l’escalier qui mène aux chambres, dans un centre désert, quand une pensée lui traversa l’esprit :
« Et pour mes pokémons ?? Vous les… »
« Oui, je les garde » coupa la jeune femme en blouse rose et blanche, « Ils dormiront sous surveillances ce soir, un bilan complet ne fait jamais de mal, bien au contraire ! Vous pourrez les reprendre demain à midi »
« Bien, bonne nuit », l’idée de laisser ses pokémons loin de lui durant toute une nuit le rendait triste, mais après tout Joëlle savait ce qu’elle faisait. Et puis, demain, il avait un combat à gagner, pour cela un pokémon en bonne santé est un atout de taille. De toute façon il était bien trop fatigué pour protester contre quiconque.

Une fois dans la chambre, il ne prit pas la peine d’allumer la lumière, il se déshabilla, grimpa dans le lit placé en hauteur, se glissa dans la couverture violette, et relâcha toute la pression accumulée pendant la journée pour se laisser tomber dans un matelas douillet.
Il regardait par la fenêtre située en face de son lit, Mauville dormait, le monde dormait. Et seul les étoiles profitaient de la nuit pour s’adonner leur éternel combat, chacune voulant montrer qu’elle brille bien plus que l’autre.
Il était minuit et demi, Bastien s’endormait petit à petit, allai t’il la revoir bientôt, que lui dirait t’il cette fois ci, serait t’elle toujours aussi belle, se sentirait t’il toujours
incroyablement fort et fragile en la regardant ?…
‘Rohh !! Je verrai bien quand je la reverrai’ pensa t’il avant de sombrer dans un autre monde, celui du rêve, là où tout devient possible, là où il était tout puissant, là où il pouvait la serrer dans ses bras pour ne plus jamais la lâcher.

Quand il ouvrit les yeux, la lumière du soleil l’aveugla un moment. En attendant que le voile blanc se dissipe et libère se perception, il étirait ses membres encore endormis. Eux, ils étaient encore sous la couette, et la boule lumineuse ne les avait pas réveillés.
Lorsque ses jambes rebelles acceptèrent enfin de se soumettre à la volonté de Bastien, celui-ci ce leva, se dirigea droit vers la porte de la salle de bain, se retrouva dans le placard, ressortit du placard, et termina par trouver la pièce équipée d’une douche.
Une fois dedans, le pommeau en forme d’Hypotrempe cracha un jet d’eau chaude délectable qui coula le long du dos de Bastien. Il se savonnait quand il entendit un bruit :
Il vit une forme rose, au travers d’une glace floue, qui prenait les serviettes…
« Nan mais dis donc !! » s’indigna Bastien « Il n’y a plus de respect !! »
Le Leveinard déposa les serviettes neuves et s’en alla comme ci de rien n’était. Elle devait avoir l’habitude qu’on lui crie dessus la pauvre, ou alors elle était sourde, ou peut être bien qu’elle écoutait de la musique, n'empêche que ça restait une voyeuse… « Enfin bref !! » songea Bastien.

Une fois propre et habillé, il sortit de sa chambre. Il y avait déjà plus d’activité que la veille, trois dresseurs discutaient entre eux dans le couloir, apparemment fâchés contre une forme rose, voleuse de serviettes.
Il prenait l’escalier menant vers le comptoir du centre afin de récupérer ses pokémons. Il était treize heures à son pokématos, ils devaient être prêt maintenant. Bastien entendait déjà Hericendre se plaindre de ne pas être venu le chercher plus tôt quand il saisit au loin des petits glapissements amusés qu’il connaissait
bien : « Hericendre !! »

Il courut pour rejoindre le lieu d’émission, arrivé sur place, Hericendre était dans les bras d’une…
Bastien se figea, à nouveau ses jambes ne lui répondaient plus, son cœur se serra, sa salive se déroba, une boule monta dans l’estomac…
« Chloé !! » lâcha difficilement le blond aux yeux bleus pour la fille aux cheveux d’or et aux yeux couleur océan.
Elle s’était retournée, le sourire aux lèvres, Hericendre dans ses bras, son Germignon visiblement jaloux à sa droite.
« Salut Bastien ! Je suis heureuse de te revoir ! Comment vas-tu ? » dit t’elle d’une
voix bien plus mélodieuse que toutes les Joëlles réunis.
Bastien ne savait pas quoi répondre, en réalité, il avait du mal à parler, il ne trouvait pas ses mots. Ce qui ne lui réussissait pas du tout étant donné les grimaces qui en
découlaient. Il finit par sourire bêtement.

« Euh, bon, et bien… viens, allons à la cafétéria ! » repris Chloé, elle avait senti la gêne qui le tourmentait.
« Oui !! » cria Bastien, « Bien sûr !! ». Il se mit la main devant la bouche, se sentant ridicule de ne pas avoir pu contrôler son intonation. Mais cela faisait bien rire Chloé!
Cependant il trouva le courage de parler à nouveau :
« Attend, il faut juste que j’aille récupérer mes pokémons… Mais comment Hericendre est t’il arrivé dans tes bras ?? » L’interrogea t’il.
« Je t’expliquerai, va vite les chercher, je t’attends à une table »
Puis elle partit en direction de la salle de restauration, le laissant seul. Entre temps, Hericendre avait sauté dans les bras de Bastien, toujours aussi joyeux quand il retrouvait son dresseur.
« Petit veinard va !! » lui dit t’il, ce qui eu pour effets d’interpeller tous les Levienard de la pièce. Il en profita pour leur demander ses pokémons. Quelques minutes plus tard, on lui rendit ses quatre pokéballs.

« Tu en as déjà quatre !! » s’étonna Chloé « Je ne te crois pas ! »
Bastien venait de lui raconter son voyage jusqu’à Mauville. Le choix de prendre Hericendre à Bourg Geon, la capture de Teddiursa prêt de Ville Griotte, puis celle de
Donphan à la lisière de Mauville. Et aussi un autre qu’il ne voulait pas lui avouer, même si il était très fier de sa capture pour seulement 3 semaines de dressage, enfin étant donné les circonstances de sa capture, mieux valait ne rien dire.
Ensuite, il parla du nombre de combat qu’il avait remporté, sans jamais en perdre un seul. Bon d’accord, la plupart des adversaires n’avaient que des pokémons insectes, un jeu d'enfant pour le Hericendre qui s'était échappé des bras de l'infirmière Joelle un peu plus tôt dans la journée en apercevant Chloé : Mais quand même !
« Moi, je n’en ai que deux, Germignon et Fouinar, mais il sont aussi fo… »
« Comme c’est mignon, le blondinet et la blondinette !! » la coupa une voix qu’ils connaissaient bien tous les deux, et que Bastien détestait de tout son être.
« Bonjour Yann » dit t’il d’une voix monotone. Alors que Chloé, apparemment contente, sauta sur le nouveau venu.
« Heureuse de te revoir, depuis Bourg Geon, on ne s’est pas revue tous les trois ensemble ! » clama Chloé.
‘Ouai, bah c’était pas plus mal’ pensa Bastien, Chloé ne lui avait pas sauté dessus à lui, la jalousie le rongait au plus profond de lui-même, mais il ne laissait rien paraître, enfin c’est ce qu’il croyait :
« Tu n’as pas l’air content de me revoir blondinet » lança Yann, il était en train d’astiquer avec un mouchoir en soie blanc une petite chose brillante dans sa main, elle était en forme d’aile d’oiseau argentée, comme un V.
‘UN BADGE, celui de Mauville… Impossible, il n’était pas en ville hier’ pensa
Bastien.
« Wouaho !! » laissa échapper Chloé, visiblement aussi surprise que lui.
« Oui hein !! Je suis arrivé ce matin à Mauville, j’ai fais une halte à l’arène avant de venir au centre, et me voilà » dit Yann, suffisant.
‘D’habitude, on faisait d’abord une halte au centre pokémon avant d’aller à l’Arène’ songea Bastien. fallait toujours qu'il fasse différemment celui là

« Mais comment ?? » demanda Chloé. Elle semblait avoir oublié Bastien. En tous cas c’était l’impression qu’elle lui donnait.
« Avec Onix, rien de plus simple !! »
La déclaration de Yann avait suscité un autre « Wouaho » de la part de Chloé, impressionnée par la capture du Onix. ‘J’aurai du lui dire pour…’ soudain une phrase s’inscrit dans l’esprit du jaloux :
« Rien de plus simple avec un Kaiminus !! » dit Bastien, d’un air au moins aussi suffisant que Yann. Ce dernier n’appréciant pas vraiment la remarque.
Chloé regardait les deux rivaux se toiser.
« Tu as l’intention d’aller à l’Arène aujourd’hui ? Ton nom n’est pas inscrit sur la table des vainqueurs, j’en ai déduit que tu n’y étais pas encore passé. De toute façon, je ne suis pas sûr que tu puisses le battre blondinet, il est fort tu sais ? Moins que moi, mais trop pour toi »
Bastien se leva, la tête aussi haute que possible, et dit :
« Ah oui, et bien nous verrons, j’y vais de ce pas ! »
Yann sourit, et Chloé lui porta enfin attention :
« On peut venir avec toi ? Pour t’encourager !! S’il te plait !!? »
« Oui !! Voilà, c’est ça, pour t’encourager ! » ajouta Yann.
Il avait décidément un beau sourire, ses dents éclairaient toute la pièce, Bastien se demandait quel dentifrice il pouvait bien utiliser.
Il savait que Yann viendrait pour montrer qu’il était le plus fort en cas d’éventuelle défaite, et que cet acteur du dimanche ne voulait pas non plus le laisser seul avec Chloé. Cependant, c’était du cinquante cinquante, si Bastien voulait que Chloé puisse assister à sa victoire, il devait accepter que l’autre Sharpedo vienne.
« Oui, avec grand plaisir » dit finalement Bastien. « Vous m’attendez ? »
« Non !! On se rejoint directement devant l’arène » déclara Yann. ‘Il veut être seul avec Chloé’ pensa Bastien.
« Tu veux bien me laisser Hericendre jusque là bas ?? » lui demanda celle-ci.
‘Géniale, elle est Géniale’ estima Bastien, il prit Hericendre et lui chuchota : « Si il touche Chloé, tu lui enflamme la tête, compris ? »
Hericendre acquiesça et Bastien le mis dans les bras de cette fille magnifique qui lui dit un « Merci !! » enjouée.
Mais il s’égarait !! Il avait un match à remporter. Chloé serait impressionner, et cette fois ci, le Wouaho serait pour lui et lui seul. Peter n’avait qu’à bien se tenir avec son Dracolosse, le véritable spectacle allait commencer.


Bastien longeait la route principale, les magasins étaient pleins de clients, c’était les soldes.
« Il faudra que j’y fasse un tour après » articula t’il pour lui-même.
Il était stressé, la sueur dégoulinait déjà sur son front, c’était sa première arène, son premier combat officiel. Mais il n’avait pas peur, il ne devait pas avoir peur.
Une fois les magasins passés, il continua dans la rue qui abritait l’Académie très célèbre de Mauville, une des meilleurs aux mondes, même si le toit de l’établissement de couleur mauve était vraiment d'une laideur monstrueuse au goût de Bastien.
Il déboucha enfin sur l’allée qui menait à l’arène, et retrouva quelques secondes plus tard ses deux co-dresseurs en herbe devant une tour entériné du sigle de la ligue Jotho.
« T’es prêt blondinet ?? » ironisa Yann, qui n'avait, à en juger par la suie qui collait son visage, pas réussi à s'approcher de Chloé.
« Plus que jamais, après ça tu pourras ranger tes affaires de dresseur et devenir dentiste ! » lui répondit Bastien.
Yann ne comprit pas l’allusion, à l’image de l’interrogation qui caractérisait son visage. Alors que Chloé, quant à elle, rigolait tout bas.


Bastien entra le premier, une nouvelle ardeur lui traversait le corps, le rire de Chloé et le visage noir et masqué par l'incompréhension de Yann pour cause.
Ils entrèrent dans l’ascenseur, celui-ci les emmenait au dernier étage de la tour. Dedans, une cloison en pierre était griffonnée de haut en bas, les chiffres prenaient la forme d’une liste et allaient de un à trois cent. Mais seulement soixante noms y étaient inscrit,
les vainqueur certainement :
En premier, une certaine Mc Crédy, et en fin de liste, le nom de Yann.
« Nous y voilà » dit ce dernier...
L’endroit était immense, le terrain était ouvert sur un ciel dégagé, les tribunes étaient vides.
Soudain, Cinq personnes habillées de la même façon s’avancèrent du coté gauche du terrain, l’un d’entre eux tenez les drapeaux vert et rouge des arbitres officielles.
C’est ce dernier qui ordonna à haute voix :
« Présente toi, challenger !! »
Yann et Chloé allèrent s’asseoir dans la tribune de droite, là où ils ne pourraient rien manquer du match. Hericendre, au même instant, se plaça aux côtés de son dresseur, prêt à en découdre.
« Je m’appelle Bastien, je suis originaire de Bourg Geon, et je viens défier le champion de cette arène !! » imitant parfaitement la voix solennelle de l’arbitre.

« Encore un dresseur de Bourg Geon, Très bien, ainsi soit t’il !! » une ombre s’avançait de l’autre côté du terrain :
« Oh rebonjour Yann, tu viens voir ton ami combattre ?»
Yann indiqua qu’il était là pour voir son Ami se faire battre. Bastien n’y porta pas attention.
Le champion haussa les épaules, et se présenta à son tour :
« Je suis Albert, le Champion de cette arène, les règles sont simples, trois pokémon contre trois, tu gagnes le match, tu gagnes le badge… Si tu perds, tu repart bredouille, mais enrichit des leçons apprises de la défaite… Es tu prêt ? »
Bastien acquiesça de la tête, il n’avait plus le stress d’auparavant, il était dans l’action du moment, concentré, prêt à tout pour gagner ce match.
Et la sueur qui dégoulinait sur le front, du passé :

« Très bien, dans ce cas que le match commence !! » beugla l’arbitre.
« Hoothoot, à l’attaque !! »
Le pokémon ailé ressemblant à une boule marron, les yeux écarlates, sortit de sa pokéball, lancé avec précision au centre du terrain. Il se tenait sur une patte.
« A moi, Hericendre, à toi de jouer !! »
Bastien était confiant, jusqu'à présent, lui et son premier pokémon n’avaient jamais perdu un seul match.
« Hoothoot, lance hypnose !! »
Albert avait pointé le doigt sur Hericendre et des cercles rouges apparaissaient en répétition des yeux de la boule marron vers le pokémon feu.
Bastien réagit :
« Hericendre, attaque roue de feu !! »
Le pokémon ressemblait lui aussi à une boule maintenant, mais celle là, elle était en flamme et se dirigeait droit sur Hoothoot.
Celui-ci qui, après l’échec de son attaque Hypnose, s’envola sous les ordres d’Albert.
« Hoothoot, lance hypnose à nouveau !! »
Le pokémon n’eu pas le temps de lancer son attaque que bastien ordonna :
« Hericendre, brouillard !! »
Un épais nuage noir empli le terrain, rendant aveugle le pokémon oiseau, qui cherchait à se dégager de la masse qui l’englobait.
« Maintenant roue de feu, allez !! ».
La boule de feu percuta de plein fouet sa cible, cette dernière tomba au sol…
« Héricendre, vive attaque !! »
Hoothoot fut projeté sous la force du petit éclair blanc et rouge, c’était un pokémon farouche, il tenta de se relever, mais blessé à la patte, l’arbitre le jugea Hors combat…
« Hericendre remporte la première manche »…
‘ Et d’une’ pensa Bastien,
« Bien joué » cria t’il à l’intention de son pokémon qui s’était déjà replacer, prêt pour un nouveau défis.

Le rire de Chloé se fit entendre dans les tribunes, Yann lui susurrait certainement des blagues pour la distraire du combat !! Le scélérat !!

« Et alors, ça va pas ? » lui lança Albert de l’autre côté du terrain. Le Champion
avait déjà envoyé son pokémon suivant : un oiseau, encore, mais lui il était un peu plus grand, de couleurs rouge et blanche, le poil ébouriffé : Un Cadoizo.
Bastien ne devait plus se préoccuper de Chloé, cette idée le faisait souffrir, mais là c’est la santé de son pokémon qui se jouer en ce moment.
« Cadoizo, Ball’glace, maintenant !! »
« Hericendre, flammeche !! »
Les deux attaques se croisèrent, les boulets de glace percutant les épines de feu, les deux pokémons furent touchés, mais Cadoizo semblait ne pas apprécier du tout alors que Hericendre s’était déjà remis de l’attaque glacée!
L’oiseau se reprit et chargea pour exécuter une attaque plaquage.
« Hericendre, roue de feu !! »
« Maintenant Cadoizo, lance bec vrille !! »
Alors qu’Hericendre formait sa boule de feu, il fut percuter par l’attaque bec vrille de Cadoizo, visiblement rapide !!
Mais Bastien ne voulait pas en rester là. ‘Non, Cadoizo ne gagnera pas cette manche’ :
« Hericendre, est ce que ça va ? »
Le pokémon feu se releva, les flammes de son dos s’embrasèrent comme jamais auparavant, Hericendre détestait les oiseaux, Et il allait le prouver à Albert… Cadoizo avait perdu !!
« Cadoizo, qu’on en finisse, bec vrille encore !! »
« Boul’armure Hericendre »
Le bec de l’oiseau heurta un Hericendre transformé en sphère grise, aussi dure que l’acier. Le Cadoizo se sentit vibrer sous le choc.
« Allez !! Attaque lance flamme !! »
Les flammes crépitèrent sur le dos du Hericendre, formant un léger toubrillon d’air embrasé par le pokémon, puis une flamme d’au moins dix fois la taille du combattant s’orienta vers le Cadoizo, aussi surpris que les personnes présentes dans l’arène.
C’était une des raisons de la fierté de Bastien, après trois semaines de dressage, Hericendre avait appris cette attaque, et la contrôlait parfaitement. Seul problème, cela affaiblissait grandement le pokémon. Mais Cadoizo ne profiterai pas de cette faiblesse, la flamme l’avait carbonisé sur place. S’en était finis de la deuxième manche.

« Bravo Bastien, continue !! C’est toi le meilleur !! » hurla Chloé.
Bastien sentit ses forces se décupler, le sourire était passé des lèvres de Yann aux
siennes. D’ailleurs, le futur dentiste avait rangé ses blagues !!


Albert non plus n’avait pas l’air de rigoler.
« Maintenant ça suffit, on a assez joué. Roucarnage en avant !! »
Hericendre était extenué, et Roucarnage était un adversaire bien trop puissant pour lui, Bastien le rappela dans sa pokéball : « T’as été génial Héri !! Repose toi »
Il était temps de dévoiler son arme secrète, si durement acquis :
« Airmure !! Go !! »
Le pokémon d’acier sortit de sa pokéball, les ailes déployés, montant droit vers le ciel.
Le Roucarnage d’Albert était plus que magnifique, mais Bastien n’aurait aucune pitié pour lui.
« Intéressant, Je commence si tu le veux bien ! » lança Albert « Roucarnage, lame d’air !! »
Le condor battit des ailes, dont les extrémités fabriquaient des vagues d’énergie blanche, visant directement Airmure.
« Airmure, esquive, attaque Hâte !! »
L’attaque de Roucarnage échoua, Airmure réapparu derrière lui.
« Ailes d’acier Airmure !! »
« Roucarnage, esquive le, puis lance l’attaque Meteores »
Roucarnage opéra à une vitesse incroyable, apparemment, Albert l’avait entraîné afin qu’il atteigne Mach 2. Airmure, n’était pas assez rapide, toutes les attaques qu’il pouvait lancées finiraient dans le vide.

Durant les minutes qui suivirent, Bastien ne savait plus que faire, Airmure tentait en vain de toucher Roucarnage de ses ailes tranchantes, mais le pokémon était bien trop rapide. De plus, l’oiseau d’acier était peu à peu affaiblit par les attaques Meteores et par ses propres efforts qui s'avéraient être inutiles.
Soudain, une idée illumina l’esprit du jeune dresseur.
« Airmure, Strido-son, va s’y !! »
Quand le grincement infernal retentit, tous portèrent leurs mains vers leurs oreilles. C’était un bruit insupportable, de telle façon que Roucarnage s’arrêta de virer dans les airs, dérangé par les crissements provoqués par Airmure.
« Cette fois ci, ça y est, Airmure, Aile d’acier !! »
Les ailes d’Airmure s’illuminèrent d’un blanc argenté pur comme le fer. Les lames volantes percutèrent Roucarnage à l’aile gauche. Le pokémon chutait de presque 60 mètre quand Albert le fit revenir dans sa pokéball, il ne voulait pas le voir s’écrasait au sol et prendre le risque de blesser Roucarnage :
« Le match est terminé. Tu as gagné, toutes mes félicitations Bastien ! »

L’arbitre leva son drapeau vert du coté de Bastien et déclara :
« Challenger victorieux !! »
Airmure atterrit a côté de son dresseur, l’allure aussi fier que l’avait été celle de Roucarnage en début de manche.
Dans les tribunes Chloé, le poing levé, hurlait le nom de Bastien, le match lui avait plu, elle avait vu la victoire éclatante de l’amoureux, et pour ce dernier, ça n’avait pas de prix.
« Tiens, voilà le badge Zéphir, prends en soin. Il est la preuve de ta victoire, et c’est une première marche vers la ligue »
Albert lui fit un clin d’œil en le lui donnant.
Et en parlant de marche, Yann venait d’en rater une en descendant des tribunes.
Chloé riait, Bastien jubilait.

Une fois que Airmure fut rappelé, Yann relevé, et Albert éclipsé, ils étaient de retour dans l’ascenseur. Un membre du personnel avec eux, il inscrivait le nom de Bastien au marteau et au burin sur la pierre des vainqueurs, un noble art.
« Bravo Bastien, c'était Wouaho » dit Chloé en rompant le silence.
« Ouai, pas mal le blondinet, mais moi, c’était plus court ! » lança Yann.
« Il te reste un peu de sable dans les cheveux Yann » se moqua Bastien.
Yann se secoua les cheveux avec ses mains, du sable tombait en cascade sur le sol de l'ascenseur, il se souviendra longtemps de sa chute dans l’arène de Mauville.

« Ca m’a donné faim tout ça !! On va manger ?? » demanda Chloé.
« Bien sûr » répondirent d’une même voix Yann et Bastien. Les deux se regardèrent, aucun ne voulaient céder le moindre petit clignement d’œil à l’autre, la rivalité entre ces meilleurs ennemis étaient encore montée d’un cran.
Chloé riait à nouveaux de la lutte éternelle entre les deux garçons.

Bastien avait sûrement gagner le combat du jour, mais celui de toujours n’étaient pas prês de se terminer...


Dernière édition par Max le Mar 8 Mar - 11:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeDim 12 Déc - 12:25

Episode 3 : « Plan B : Vol et Evasion »

Tout semble paisible dans la modeste ville d’Argenta, seulement quelques lumière émanant des maisons endormis, osent encore défier l’obscurité de la nuit. Le sifflement du vent perturbe le silence qui règne sur la région de Kanto, et au loin, le sommet du Mont Sélénite chatouille les étoiles scintillantes, alors que sur les flancs de l’imposante montagne s’écrasent de petites météorites :
Un magnifique duel nocturne entre le ciel et la terre.

C’est ce spectacle qu’un Bulbizarre plus vert qu’aucun autre, contemplait avec émerveillement. Lui qui avait essayé en vain de détruire un nuage avec une attaque Tranch’herbe, il admirait le courage de la montagne, qui elle, attaquait le ciel tout entier. Le Bulbizarre s’installa plus confortablement sur le lit de son dresseur. Celui-ci ronflait et l’empêchait de dormir, alors il pensait pour passer le temps, il pensait que bientôt lui aussi il aurai un duel à gagner. Tout avait était finement préparé, la veille Sylvain et lui avaient assisté à un combat dans l’arène d’Argenta. Rhinocorne et Onix n’avaient fait qu’une bouché de leurs adversaires. Sylvain avait donc mis au point sa stratégie, dans laquelle Bulbizarre jouait un rôle décisif. Le pokémon plante le savait, ‘‘Il faudra les battre’ ‘ songeait-il ‘’l’un après l’autre’’. Et même si le petit nouveau de la forêt de jade était un des éléments tactiques de Sylvain pour le futur combat, c’est lui, Bulbizarre, qui aura la charge de portée le coup de grâce.
Piafabec, que les ronflement de Sylvain ne dérangeait apparemment pas, dormait profondément sur la couche d’à coté, une aile enveloppé dans un bandage. « Deux jours de repos » avait dit la dame aux cheveux roses, il fallait attendre deux jours avant que Piafabec ne puisse à nouveau déployer ses ailes, le temps que l’ami se remette de sa blessure.
‘‘Une piqûre d’une maman Dardargnan en colère ça ne se guéri pas comme ça ‘’constata Bulbizarre.
Ce dernier fermait petit à petit ses paupières, la fatigue l’envahissait en même temps que cessaient peu à peu les ronflements de son dresseur. La poudre dodo de Bulbizarre l’ayant fait éternuer dans son sommeil, Sylvain semblait dégager de toute gène. Malheureusement, la poussière bleue n’avait aucun effet sur son lanceur. Il était tard maintenant, deux heures du matin, le match approchait à grands pas.
La fatigue finit par gagner du terrain sur l’insomnie, et le pokémon bulbe complètement détendu céda à sa fatigue, le sommeil l’entraînant dans le royaume des songes.

10h00 du matin.
L’arène est sombre et oppressante, Sylvain a le sentiment d’être enfermé, piégé par les rocs dressés tout autour de lui, tout se passe comme prévu, il faut rester concentré, les limites blanche du terrain constituent des repères efficaces et Sylvain à besoin de savoir où il va, de contrôler la situation.
‘‘Coconfort a remplit sa part du marché’’ pensa t-il.
Le pokémon insecte avait été piétiné sur le sable rugueux, expédié contre les rochers, et attaqué de front par le Rhinocorne sans jamais riposter. Les ordres de sylvain étaient clairs, « Résister », profiter de l’armure impénétrable du Coconfort pour contrer les attaques physiques du pokémon roche et ainsi l’épuiser. Le pokédex l’avait renseigné sur Rhinocorne, apparemment « très fort, mais pas très intelligent ». Sylvain avait prévu que celui-ci continuerai à attaquer sans relâche, quitte à s’épuiser totalement pour écraser un si petit adversaire. ‘‘Maintenant il est temps d’en finir avec lui’’.
« Coconfort revient !! » ordonna Sylvain.
Un rayon rouge provenant de la pokéball rattrapa le pokémon avant qu’il ne percute le plus gros rocher du terrain.
« Ca fait un à zéro pour moi » lança le champion de l’autre côté, confiant si l’on en croit l’intonation de sa voix, le match semblait tourner en sa faveur.
Piafabec, seul spectateur dans les gradins, avait lâché le pompon rose qu’il agitait jusqu’alors de son bec, découragé par l’apparente défaite du Coconfort. ‘‘Ou a-t-il trouvé ce truc ?’’ se demanda Sylvain. Il se promit de lui poser la question plus tard, mais pour l’instant Pierre attendait une réponse.
« Peu m’importe le début du match Pierre, du moment que la fin est à mon goût » rétorqua le dresseur du Bourg Palette. Le champion sourit.
« En avant Bulbizarre !! »
Le pokémon plante, à peine sortit de sa pokéball fonçait déjà sur Rhinocorne. ‘’A nous de jouer Bulbi ‘’ s’encouragea Sylvain.
« Rhinocorne attaque Ecrasement » commanda Pierre.
Son pokémon s’élança, le sol vibrait sous ses puissantes pattes, son poids accentuant sa force.
« Bulbizarre Tranch’Herbe »
Les feuilles acérées, bien qu’aussi solide que du métal, ricochèrent sur le Rhinocorne qui chargeait à toute allure. Bulbizarre lança un regard douteux assez significatif à son dresseur.
« Ouai bon okay, mauvaise idée, je l’admet Bulbi » estima celui-ci.
« Bien joué » ironisa Pierre.
‘‘Attend un peu champion’’.
Rhinocorne, comme Sylvain avait pu le constater la veille, bondit du sol, l’atterrissage sur le petit pokémon vert était imminent.
Maintenant !!
« Esquive et lance Fouet Lianes, fait le basculer » hurla Sylvain. Bulbizarre s’exécuta, il est habile, ses lianes ligotèrent les deux pattes avant du rocher ambulant alors en plein saut, utilisant la force du Rhinocorne pour le renverser sur le dos dans une sorte de saut périlleux raté. Le pokémon roche était trop enfoncé dans le sable de l’arène, comme embourbé, il ne pu se remettre sur ses pattes, son poids l’en empêchant. Résigné, il ne bougea plus, comme pour dire à son dresseur qu’il était vaincu.
En le rappelant, Pierre ajouta :
« Oui, et bien surtout ne pas faire faire de saut périlleux à un Rhinocorne, j’en prend note, merci Sylvain ».
Puis, d’un sourire en coin, il dit :
« J’ai un autre cascadeur pour toi !! Go Onix ».
Le géant apparut dans un éclair de lumière blanche, cette fois c’est toute l’arène qui trembla sous son rugissement grave. Bulbizarre ne pouvait même pas lever la tête assez haut pour voir celle du serpent de roche. ‘’C’est le moment, il faut mettre en œuvre la deuxième partie notre plan’’ se rassura Sylvain comme pour se rappeler qu’il avait tout prévu.
« Bulbizarre Poudre Dodo !! », des particules bleues emplirent l’espace du terrain tout entier. Mais Onix, sans attendre les instructions de son dresseur, balaya le sol avec sa queue, déclenchant une attaque Jet de Sable qui dispersa la poudre dodo de Bulbizarre. Sylvain n’y voyait plus rien, il avait perdu ses repères.
« Après le nombre de Papilusion que l’on a affronté Onix et moi, tu penses vraiment que ça aurai pu marcher, Moi les Papilusion… je les mange ! » se moqua Pierre qui profita de l’occasion :
« Onix attaque charge »
Bulbizarre esquiva l’attaque de justesse, un pokémon gros comme Onix ne se déplaçait pas sans faire de bruit, le pokémon bulbe se servait de son ouïe. Pour couronner le tout, le mouvement du Onix avait dissipé une partie du nuage de sable et Sylvain pu voir l’exploit de son pokémon.
« Bien vu Bulbizarre » le félicita ce dernier. « Enfin non… je veux dire bien entendu quoi… enfin non… Roh et puis tu comprends !! ».
Le pokémon fit un clin d’œil en guise d’affirmation. Mais maintenant le Onix chargeait à tout va.
Bulbizarre évitait deux attaques toutes les cinq secondes. Il faiblissait au fur et à mesure et Onix semblait inarrêtable. ‘’Que faire’’ s’interrogea intérieurement Sylvain, ‘’Il y a sûrement un moyen de le fatiguer avant que Bulbizarre ne manque d’énergie pour continuer à combattre, il me faut un plan B.’’
Soudain, il y eu un déclic dans sa tête
‘’Energie… fatigue… Bulbizarre…’’
« Mais c’est ça !! » Cria t-il sans s’en rendre compte : « Bulbizarre Vampigraine Maintenant !! ».
Le pokémon s’exécuta, de son bulbe il projeta à grande vitesse quelques graines qui s’accrochèrent à son adversaire : des lianes feuillu en sortirent et ne tardèrent pas à ligoter Onix, et au scintillement de ces dernières, on compris que l’énergie du géant était peu à peu drainé par le petit pokémon plante revigoré par le transfert plus qu’efficace.
Sylvain se sentait rassuré, même Piafabec dansait la java avec son pompon rose.
Comme foudroyé le Onix s’était affaissé, et quelque minute plus tard, ne pouvant se défaire des vampigraines, il se laissa chuter lourdement sur le sol de l’arène.

Quand le nuage de sable causé par l’effondrement du colosse se dissipa enfin, Onix avait disparu, Piafabec pleurait, il avait perdu son jouet, et Sylvain se retrouva face à Pierre, on aurait dit que les deux s’étaient battus dans un bac à sable, chacun d’entre eux ayant essayé de mettre le plus de gravier possible dans les cheveux de l’autre. Pierre tendit le badge roche à Sylvain :
« Vous êtes décidément d’un bon niveau vous, les débutants du Bourg Palette » estima le champion. « Mais pourquoi arrives tu si tard par rapport aux autres ? »
Cette dernière remarque eu pour effet de faire bougonner Sylvain : « Je n’ai pas eu de chance, voilà tout !! Je suis parti en retard, et les autres ont pris de l’avance »
Pierre fixa le dresseur colérique : « Une sacrée avance alors ! Mais ne t’inquiètes pas, tu es largement dans les temps, mais j’avoue que les autres m’on battu avec plus de classe et de savoir faire » cela sonnait faux mais le champion était d’humeur taquine.
Le visage de Sylvain exprimait une certaine contrariété.
« Mais il y en a une qui à due s’y reprendre à deux fois, son Carapuce ne voulait pas combattre au début » dit Pierre comme pour se rattraper.
Cette idée rendit le sourire au jeune dresseur.
‘’Et moi qui voulais ce même Carapuce’’
« Je suis vraiment content de t’avoir Bulbizarre » confia t-il à son pokémon devenu beige durant le combat. Celui-ci accueillit les paroles de son dresseur comme de beaux compliments, il l’enlaça de ses lianes, se porta jusque dans ses bras. Sylvain lui débarbouilla la tête qui, du coup, revenait à sa couleur naturelle :
« T’as fait un match extraordinaire ».
Le « Bulbi » qui suivit raisonna aussi clairement qu’un « je sais » aux oreilles de Sylvain. « Prétentieux va » dit il affectueusement.
Après avoir rappeler Bulbizarre dans sa pokéball et dit au revoir à Pierre, il cala son tout premier badge au fond d’une petite sacoche attachée à sa ceinture et prévu à cet effet.
‘’Il faut que j’appelle le professeur Chen, il doit savoir que je rattraperai bientôt les deux chanceux stupides dès que Piafabec se sera remis de ses blessures et aura retrouvé son pompon rose’’.
Sur ces pensées il se dirigea vers le centre pokémon, Piafabec dans les bras, pressé d’entendre la voix du professeur de Bourg Palette derrière son Visiophone.

A onze heures, il fut content d’échapper à la chaleur extérieure en arrivant au centre. Il y avait pas mal de monde dans la grande salle d’accueil, mais ce n’était pas des dresseurs, ça ressemblait plus à une classe découverte. Une dame âgée, dont la posture exprimait à la fois la fierté et la fermeté, s’avança vers le comptoir.
« Bien le bonjour infirmière Joëlle » lança gaiement la maîtresse.
« Oh, Bonjour Madame Mc Crédy ! Cela faisait si longtemps, vous ne vous souvenez certainement pas de moi mais j’étais… »
« …Assise au troisième rang en partant du tableau, quatrième place en partant de la fenêtre, il y a maintenant quinze ans en partant de cette année » la coupa Mc Crédy « oui je me souviens de vous, ainsi que de vos sœur et de vos cousines assises à côté de vous ».
La veille dame sourit à son ancienne élève.
« Oh et bien, je suis heureuse que vous vous en souveniez, j’ai vraiment adoré ces années dans votre classe ».
Rien n’aurait pu décrire le bonheur de madame Mc Crédy après cette déclaration.
Sylvain entendit un élève devant lui chuchoter à une des ces camarades :
« Encore un Aspicot lèche botte comme toi, suppôt de Mc Crédy, sauf que elle, elle a une tignasse rose ».
La fillette blonde ne répondit rien, Mc Crédy qui négociait une visite du centre pokémon pour ses élèves se retourna. Le visage du garçon devint livide.
‘Impressionnant’’
Elle avait tout entendu, bien qu’elle soit à plus de dix mètres, même Sylvain avait due tendre l’oreille pour comprendre les paroles du garçon alors qu’il se tenait à quelques pas de lui.
« Thomas, quand nous serons rentrés à Jadielle, tu me recopiera trois cent fois – Je ne doit pas traité l’infirmière Joëlle d’Aspicot à tignasse rose et je ne doit pas insulter Camille de suppôt de la maîtresse – à faire signé par tes parents bien sûr. Encore une remarque de ce genre et je te prive de la visite au Musée des Sciences, me suis-je bien fait comprendre ? »
Sylvain était étonné de l’autorité que dégageait la vieille dame, même lui se tenait plus droit en attendant de pouvoir confier ses pokémon à Joëlle. Mais ce qui le surprenait encore plus, c’est le fait que le garçon semblait soulager, comme si il s’était attendu à pire.
L’infirmière Joëlle demanda à deux Leveinard de faire visiter le centre pokémon aux élèves de madame Mc Crédy, et alors que cette dernière s’éloignait en tête de sa petite troupe d’apprenti, Un autre garçon vint chuchoter à l’oreille du condamné :
« Combien de fois je t’ai dit de faire attention à son troisième œil Thomas. T’as eu de la chance mon pote. Sans doute parce que le spectre de Jadielle était de bonne humeur après ce que lui a dit l’infirmière, tu peux la remercier d’être encore en vie »
Cette fois ci, Sylvain eu un frisson lui parcourant l’échine. A plus de vingt cinq mètre des deux élèves, Mc Crédy haussa la voix et dit :
« Gaspard » L’autre garçon devint aussi transparent que le premier « Tu me recopiera quatre cent fois, lorsque nous serons de retour à Jadielle, –Je ne dois pas supposer que la maîtresse a un troisième… »
Sylvain n’écouta pas la suite, l’infirmière Joëlle lui avait pris son Piafabec des bras et l’examinait.
« Ton aile m’a l’air en bonne voie de guérison Piafabec, encore un jour de repos et ce sera bon » dit-elle d’une voix experte. Sylvain ne pu se retenir :
« Mais nous devons partir nous avons déjà du retard et… »
« Je me fiche de votre retard, vous partirez demain si ça vous chante, mais aujourd’hui, pour Piafabec c’est repos obligatoire, je veux moi-même superviser son prochain vol au cas où, donc pas la peine de remballer vos affaires, vous restez ici »
‘’Je ne savais pas que Mc Crédy transmettait son savoir en matière d’autorité à ses anciens élèves pensa’’ Sylvain.
« Très bien, très bien, comme vous voudrez infirmière Joëlle » se résigna t-il à dire.
Joëlle paru satisfaite, puis son regard s’attacha longuement sur le Bec du pokémon vol. Des bouts de tissus roses pendouillaient encore.
‘’Certainement des résidus du pompon’’ observa Sylvain pour lui même.
« Dis moi Piafabec, tu ne saurais pas où se trouve mon accessoire de Chorégraphie ? Tu sais, les pompons roses que mettent les pom pom girl de l’équipe de base-ball d’Argenta, j’en ai perdu un peu après ton arrivé au centre »
Piafabec devint aussi blanc que les deux condamnés de Mc Crédy durant leurs flagrants délits. Il regarda son dresseur, certainement dans l’espoir que celui-ci le sauve. Mais Sylvain ne pu rien faire pour lui. La jeune femme aux cheveux rose emmenait déjà dans la salle de soin, en plus des pokéball de Bulbizarre et de Coconfort, un Piafabec tombé instantanément malade, après que son passage dans les affaires de l’infirmière eu été découvert.
‘’Il faudra que j’exploite ses talents de comédien un jour’’ songea Sylvain.
Il retourna dans la chambre qu’on lui avait attribuée à son arrivé, son lit avait été fait et de nouvelles serviettes attendaient d’être utilisées dans la salle de bain. Sylvain posa ces affaires, il irai d’abord manger à la cafétéria, puis il appellerai le professeur Chen. De toute manière il avait le temps, rien ne pressait.
Il pensa à ses rivaux, il avait repéré leurs noms inscrits sur la pierre marbrée de la victoire dans l’arène. Là ou son propre prénom allai bientôt être gravé.
‘’Je suis peut être un peu à la traîne, mais ce prétentieux de Max l’avait lui-même dit la veille de son départ, lorsqu’on se disputait pour savoir lequel d’entre nous décrocherai le premier badge : « De toute manière une fois arrivé à ligue, il n’y aura plus de retardataires, il y aura juste des gagnants et des perdants, ceux qui resteront, et ceux qui partiront ». Et bien il avait raison le Canarticho aux chevilles enflées, et si l’occasion m’en est donnée, je ferai en sorte que Keikira et Max partent avant moi dans la compétition. Qu’il la garde leur avance, pour moi ça ne change rien, absolument rien. Peu importe le début tant que je suis au rendez vous pour la fin’’.

Sylvain était à présent assis devant l’un des trois visiophones de la salle commune. Derrière lui une dresseuse jouait avec son Ptitard pendant qu’un autre regardait les informations à la télé en compagnie de son Sablaireau. C’était un dresseur plus expérimenter, sans doute âgé d’une demi dizaine d’année en plus, Sylvain l’avait vu s’entraîner à midi aux travers des fenêtres de la cafétéria, le pokémon au longues griffes était doué. Même à trois contre un les siens n’auraient certainement pu le battre.
Bref, il concentra son attention sur la machine verte, et composa le numéro du laboratoire Chen. Il était 13h15 lorsque le professeur Chen répondit à son visiophone :
« Ah, bonjour Sylvain, tu as bien mangé ? » demanda le vieux chercheur.
C’était une drôle de façon d’entamer une discussion mais pourquoi pas après tout. Et comme pour répondre au visage interrogateur de Sylvain, le professeur Chen continua :
« Je te dis ça parce que ce n’est pas mon cas, ce Krabboss est un vrai goinfre et il mange de tout, même les tapis. Je savais que les Krabboss avaient besoin de manger de grande quantité d’aliments pour que leurs pinces repoussent, mais là ça dépasse l’entendement »
Un Krabboss robuste et baveux se tenait tout près du scientifique, sa pince gauche était, semblait-il, en pleine croissance. Chen reprit de plus belle :
« Savais tu Sylvain que les pinces des Krabboss repoussent plus grosses et plus puissantes que les précédentes. Fascinant n’est ce pas ? Certain dresseur ose même leur coupé volontairement pour les rendre plus fort au combat »
Le professeur avait prononcé la dernière phrase avec une expression de dégoût.
« Au mais ne t’inquiètes pas pour celui là, il s’agit d’une blessure due à un match pokémon. Max n’a certainement pas voulu ce qui lui est arrivé, quoi que… » plaisanta le professeur.
Cependant Sylvain sentit une boule de jalousie remonter petit à petit dans sa gorge :
« Max a déjà un Krabboss ? » s’étonna le dresseur.
« Apparemment Oui, et un Gros » lui répondit le professeur Chen, il tirait de toutes ses forces sur le journal quotidien du Bourg Palette que le pokémon crabe voulait engloutir. « Mais tu vas lâcher oui ! ».
La bave du pokémon fragilisa le papier, le journal se coupa en deux et Krabboss mangea la partie -Sciences et études pokémon- au grand regret de l’homme en blouse blanche.
« Bah je vais devoir m’y habituer j’imagine. Au faite, Keikira et Max te transmettent leur bonjour, ils ont hâte de te revoir. Surtout Max qui, m’a-t-il dit de ces mots, veut te montrer à toi ‘petit Sylv’ ce qu’est un bon dresseur pour que tu puisses prendre exemple. Un vrai numéro celui là quand il veux hein ? »
« Mouai » acquiesça Sylvain.
Max avait déjà un pokémon évolué capable de rivaliser avec le Sablaireau du téléspectateur, alors que lui même n’avait que Coconfort pour pokémon évolué. Mais c’est connus les pokémon insecte évolue vite.
« Max est un insecte, c’est la seule explication » conclu Sylvain.
L’expression du professeur signifiait qu’il n’avait pas totalement suivit ni compris le raisonnement.
« Professeur, pouvez vous me dire où ils en sont exactement, je veux dire, où sont ils ? Combien de badge ont-ils remporté ? Combien de pokémon capturé ? Et comment… »
« Doucement ! » coupa le scientifique « Je comprend que tu veuilles savoir tout cela, mais pourquoi ne pas leur demander toi-même, le pokématos n’aurait aucune utilité sinon tu ne crois pas ? »
« Probablement » grommela Sylvain qui n’avait pas vraiment envie d’appeler ses concurrents pour leur demander si il pouvait les espionner.
« Et si tu profitais de ton séjour à Argenta pour visité le Musée des Sciences » proposa Chen « c’est un endroit fabuleux, j’ai moi-même participé à son organisation il y a quelques années. L’Entrée est payante mais ça vaut le détour. En ce moment ils exposent des ossements et autres fossiles de pokémon antiques d’une grande valeur, historiquement parlant bien sûr, bien qu’ils aient aussi une immense valeur sur le marché, les collectionneurs se les arrachent soit disant passant. Oh et sinon, comment ça va avec Bulbizarre ? »
Sylvain retrouva le sourire à l’évocation de son premier pokémon.
« Il va très bien professeur, ce matin il m’a permit de décrocher le badge roche, bien qu’il soit toujours un peu étrange, il n’y a pas de meilleur combattant ou de meilleur Ami que lui. L’infirmière Joëlle lui prodigue des soins actuellement »
Chen paru satisfait.
« Très bien Sylvain, je te laisse, je vais aller faire les courses avant que Krabboss ne commence à manger les autres pokémon du labo. Fait ce que je t’ai dis, va au musée, tu as le temps après tout, même si tout est relatif »
Sur ce le chercheur raccrocha. Sylvain se leva, et quitta la pièce, en essayant d’éviter Ptitard et Sablaireau qui maintenant jouaient ensemble pendant que leurs dresseurs respectifs regardaient à l’écran un match pokémon d’un challenger courageux contre un des illustres membres du conseil 4.
‘’Le musée donc, de toute façon je suis bloqué ici alors autant m’occuper’’.
Sylvain monta à l’étage prendre quelques objets et autre papiers dans son sac. Puis se dirigea vers l’entrée du centre pokémon
Le même jour, quelque part dans Argenta :
… Le vent sifflait si fort en haut de la tour qu’un Roucool luttait corps et âme pour maintenir son nid en place sur les poutres. Il y avait une différence net avec le sol où les rafales se faisaient rares et où le soleil frappait deux fois plus fort.
Blaze regardait sa montre, 15h00, dans quelques heures viendrai la nuit, et le moment de s’éclipser avec ce que le Boss lui avait gentiment ordonné de lui rapporter approchait à grand pas. L’infiltration était une de ses activités favorites. Il avait réussit à obtenir tous les mots de passe et autre badge de sécurité nécessaires à l’accomplissement de sa tâche. Il n’avait jamais déçu le Boss et c’était très bien comme ça. Le plan avait été minutieusement mis au point, les pauvres n’y verraient que du feu.
Edge, beaucoup plus maligne que lui, l’avait approuvé, même si elle n’avait qu’un rôle secondaire. Elle savait que des deux, il était de loin le meilleur acteur et aussi le meilleur en Histoire des pokémon. Le rôle principal lui revenait de droit, à lui, l’organisateur de l’opération Ambre. Si il réussissait, il serait sûrement promu. Blaze en été certain, bientôt il aurait sa propre équipe sous ses ordres en tant que chef adjoint.
‘’Assez comploté ‘’ se persuada t-il. Il devait s’organiser :
Il sortit de sa poche un pokématos noir argenté, tapota sur les touches et attendit. Une voix de femme répondit à l’appelle.
« Ici Edge, je t’écoute Blaze »
Ce dernier paru satisfait, ses responsabilités au sein de l’organisation le rendaient à la fois heureux et excité :
« Ici Blaze, j’ai tout ce dont nous avons besoin, tu peux déclencher la première phase de l’opération Ambre »
« Reçu, à tout à l’heure ChEf »
Il savait qu’Edge avait accentué le dernier mot de la phrase pour que tous ceux qui l’entouraient comprennent parfaitement qu’il jouissait du statut de leader dans cette opération. Il lui était reconnaissant car s’imposer dans l’organisation n’était pas chose facile, ils s’y étaient engagé ensemble Edge et lui, ils sont le « duo invincible du Boss ». Il ne voyait pas ce qui pourrai l’empêcher d’arriver à ses fins maintenant.
Soudain, Blaze entendit un bruit derrière lui, la trappe qui débouchait sur le haut de la tour s’était ouverte, une fille bien habillée la retenant de sa main droite. C’était cette fille, l’employée modèle, la fierté du directeur, encore une fille à papa qui ne méritait pas ce qu’elle possédait contrairement a lui.
« Blaze ? » demanda t-elle d’une voix hésitante « Je croyais que tu t’appelais… »
« Tais toi !! Tu ne devrais pas être là !! » Hurla Blaze, il regarda à nouveau sa montre, 15h07, il avait encore le temps.
‘’Je vais m’occuper de cette fille trop curieuse qui se trouve en travers du chemin de ma gloire…’’

En traversant Argenta pour se rendre au nord de la ville, vers le Musée, Sylvain prenait son temps pour admirer les différents articles que proposaient les marchands et les commerçants de ville aux pierres. Parfois il s’arrêtait sur un banc pour contempler le magnifique paysage alentour. Néanmoins, sans pokémon, il ne pouvait pas s’éloigner seul de la zone urbaine. D’autant plus que les Rattata sont de mauvaise humeur à cette période de l’année. C’est le lancement officiel de la collecte des badges permettant d’entrer à la ligue, chaque nouveau dresseur se précipite dans les hautes herbes pour trouver un pokémon. Et les Rattata, il y en a à foison.
Il est 15h10 au pokématos de sylvain quand il arriva devant le Musée des sciences d’Argenta. C’était sans conteste le bâtiment le plus imposant de la ville, surmonté d’une tour, elle-même équipée de quatre Horloges indiquant l’heure au quatre coins de la région.
L’on devinait le grand nombre de visiteurs par la présence de l’agent Jenny et de quelques policiers dans un souci de sécurité sans doute.
A côté du musée l’on pouvait apercevoir une autre construction récente sur laquelle on lisait clairement -Laboratoire d’analyse minérale-. Si il y avait dans le monde une capitale de la terre et des cailloux, c’était bien Argenta.
Le soleil frappait fort, aucun nuage à l’horizon, l’obstacle naturel du Mont sélénite les empêchait de s’installer dans la vallée.
‘’Mieux vaut entrer avant de dessécher sur place’’ décida Sylvain.
De chaque coté de l’entrée du musée, des murs peint en beiges ornés de tableaux scientifiques en tous genres, segmentaient le couloir dont le sol était embelli par une fine moquette rouge. Sylvain avança jusqu'au comptoir en bois sculpté, un garçon en costume était posté derrière.
« Bonjour » commença Sylvain « je souhaiterai voir l’exposition, combien est ce que ça coûte ? »
Le jeune homme chiquement habillé haussa un sourcil, toisa Sylvain et finit par répondre :
« Dix pokédollars l’entrée l’ami »
Sylvain se rebuta :
« Quoi ? Tant que ça ? Les autres musées payant que j’ai visités ne demandaient pas autant dans mes souvenirs »
L’agent d’accueil se leva et pointa du doigt le grand espace que représentait l’intérieur du musée. Il y avait beaucoup de monde. Et pas mal d’employés, des guides majoritairement.
« Comment croyez vous que le directeur du musée puisse payer nos services, à nous les travailleurs, si vous, les visiteurs, ne participez pas ? Etant donné le succès de l’exposition, il nous a même fallu embauché du personnel, donc dix pokédollars »
Sylvain lui tendit la somme requise et s’engagea dans le hall.
Le professeur Chen avait raison, de ci de là l’on trouvait des ossements de pokémon anciens, des fossiles permettant de mesurer leurs empreintes, et ainsi d’en déduire leur taille. Au centre de la salle principale l’on pouvait voir un véritable squelette entièrement reconstitué d’un Ptéra, un pokémon antique un plus grand que deux Dracolosse réunis, se rapprochant certainement du type Dragon vu la morphologie.
Sylvain s’approcha pour écouter le guide qui commentait la dépouille, son badge attaché à sa chemise spécifiait son prénom. Charles s’exprimait devant un groupe d’écolier que Sylvain reconnu immédiatement. Madame Mc Crédy écoutait elle aussi attentivement le guide.
« Ptéra était le roi des cieux à l'époque préhistorique. On sait qu'il employait sa gueule garnie de crocs pour attraper ses proies. Il arpentait les cieux en étirant ses longues ailes et en se laissant porter par les courants chauds. On pense qu'il était d'une nature très agressive. »
La vieille maîtresse ouvrit la bouche, peut être pour rajouter un élément, cependant, elle n’en eu pas le temps. L’Agent Jenny avait fait irruption dans la salle, et des policiers accompagnés de Caninos se placèrent devant chaque entrée et chaque sortie. L’Agent Jenny, équipé d’un mégaphone, pris la parole d’une manière affirmée :
« Une jeune employée du musée a basculé du haut de la tour, elle est tombé derrière le bâtiment, son état est stable mais elle est toujours inconsciente. Tant que les circonstances de sa chute ne seront pas éclaircies, c'est-à-dire tant que nous ne n’aurons pas déterminé si il s’agit d’un accident ou non, personne ne sortira du Musée ! »
La lieutenante de police se retourna et ordonna à son adjoint :
« Qu’on regroupe tous le monde dans la salle principale, et quand je dis tous le monde, c’est tous le monde, employés et visiteurs ».
‘’Il fallait que ça arrive maintenant, je n’ai vraiment pas de chance, heureusement que mon badge égaye ma journée d’un événement heureux songea Sylvain. Pourquoi ça n’arrive jamais à Keikira et à Max ce genre de choses. Eux ne perdent certainement pas leur temps à visiter des lieux où il se passe des choses bizarres’’.
Sylvain soupira, puis dans le tumulte des discutions, son regard fut attiré par la vieille Mc Crédy, celle-ci s’était levé et avait annoncé haut et fort :
« Il est temps que je reprenne du service alors ! »…

L’Agent Jenny dirigea son regard à l’endroit où se tenait Mc Crédy. Ces yeux marron s’écarquillèrent lorsqu’ils rencontrèrent ceux de la vieille dame. La lieutenante se mit instantanément au garde à vous :
« Inspectrice Mc Crédy, c’est un honneur » dit-elle solennellement.
Tous les policiers imitèrent leur supérieure à l’élocution du nom de l’enseignante.
‘’Elle a plus d’un tour dans son sac la vieille au troisième œil’’ s’étonna Sylvain qui eu à nouveau ce frisson le long de l’échine lorsque le spectre de Jadielle passa tout près de lui, le fixant dans les yeux comme si elle avait tout entendu de ses pensées.
Mc Crédy continua sa route, Sylvain sentit une goutte de sueur dévalé son front, Elle ne pouvait tout de même pas lui donner de lignes à copier. Les élèves le regardaient avec admiration, il avait défié du regard leur maîtresse, une véritable prouesse.
« Allons mes enfants Repos !! Je suis à la retraite depuis bien trop longtemps voyons. Mais j’apprécie votre sollicitude » admit Mc Crédy en arrivant en face de la policière aux cheveux vert.
Jenny reprit de plus belle :
« Vous êtes une légende dans les forces de l’ordre, il est normal que… »
« Assez assez !! Ca ne me rajeunit pas tout ça » plaisanta la vieille dame devenue l’attraction numéro une du musée.
« Et si nous passions aux choses sérieuses, il me semble qu’il s’est passé un événement tout à fait exceptionnel il y a quelque instant »
L’Agente Jenny se redressa :
« Oui madame, réglons cette affaire ».
« Très bien » commença Mc Crédy qui s’adressa à l’assistance « Puisque nous sommes tous bloqués ici pour le moment et que nous sommes tous des suspects potentiels, je propose que nous réfléchissions ensemble afin de trouver une explication rationnelle à ce terrible drame ».
Tous les employés et tous les visiteurs avaient été rassemblés dans la Salle principale comme l’avait ordonné Jenny. Sylvain s’installa sur un siège, l’enquête venait à peine de commencer lorsque le directeur arriva dans la pièce, apparemment très inquiet. Tout le monde écoutait attentivement la vieille dame.
« Très bien, maintenant que nous sommes tous là, commençons » commenta Mc Crédy en proposant une chaise au directeur. Elle reprit « Agent Jenny, le drame s’est déroulé au sommet de la tour vous dite ? »
La lieutenante de police d’Argenta avait délégué l’enquête à l’enseignante de Jadielle et se laissait prendre au jeu de cette dernière.
« Oui, tout à fait, la Jeune Léa en est tombé à 15h20. Elle a été rattrapée par un Cerfrousse qui passait en dessous juste à ce moment là. Quelle chance n’est ce pas ? »
« Assurément lieutenante assurément » répondit Mc Crédy.
Un homme, sans doute un visiteur, s’avança et beugla :
« Mais enfin pourquoi nous retenir ici Agent Jenny, il semble évident que cette fille a voulu mettre fin à ces jours, nous n’avons rien à voir la dedans »
A son tour, un employé, un guide si l’on tient compte de son badge indiquant aussi qu’il se nommait Jim, se leva et ajouta :
« Il a raison, Et même si ce n’est pas un suicide, ça ne doit être qu’un accident »
Mc Crédy fixa les deux interlocuteurs, puis se tourna vers le directeur :
« Qu’en pensez vous monsieur le directeur ? Vous connaissez cette fille, elle est votre employée. A t-elle des raisons permettant d’expliquer un tel acte ? »
Le vieil homme, sous le choc, mit du temps à répondre :
« Léa est une jeune fille très dynamique, une employée modèle comme je le dis souvent, très sérieuse et appliquée dans son travail. Elle est à l’origine de la rénovation du squelette de Ptéra. Je ne peux pas croire qu’elle a pu vouloir faire une telle chose. Nan je pense plutôt que c’est un accident, elle monte souvent en haut de la tour au quatre horloges durant ces pauses »
« Mon père a raison, Léa n’est pas du genre à abandonner »
Sylvain vit un jeune garçon s’avancer et poser une main sur l’épaule du directeur. Il le reconnu, c’était celui qui vendait les billets :
« Certes, la perte de son tout premier pokémon il y quelque mois dans un tragique accident l’a fortement ébranlé, mais il est impossible qu’elle ai elle-même tenté de se... enfin c’est impossible !! Et il faut savoir qu’elle va en haut de la tour à chacune de ses pauses pour nourrir les pokémon qui y ont élus domicile, c’est probablement un accident »
Des larmes coulaient sur ses joues.
Mc Crédy le fixa durant quelque seconde, le silence permettait à l’assistance d’entendre les faibles sanglots du fils du directeur.
Sylvain ne pouvait même pas imaginer le chagrin et la douleur qu’il aurait ressentis si il avait perdu un de ses pokémon.
L’ex-inspectrice demanda :
« Qui êtes vous jeune homme ? »
« Je m’appelle Chris, je suis le… enfin je suis un ami de Léa » répondit celui-ci
« Vous maintenez que Léa n’aurait jamais pu aller à l’encontre de sa vie ? » questionna Mc Crédy.
« Je le maintien, c’est impossible, je vous l’ai dit, elle n’abandonne jamais ! »
La vieille dame dévisagea le jeune garçon. Puis son regard se posa sur le directeur, toujours secoué.
« Pouvons nous monter au sommet de l’horlogerie monsieur le directeur ? Nous y trouverons certainement des indices. Il semble tout à fait nécessaire d’évaluer si cet événement découle d’un accident ou d’un acte criminel »
L’Homme à la peau plus blanche que la normale se leva, suivit par Mc Crédy, l’agent Jenny et quelque policier, ainsi que par les regards des personnes présentes dans la grande salle.
Le Directeur se dirigea vers une porte de sécurité sur laquelle on pouvait lire –Réservé au personnel-. Le veille homme sortit de sa poche un badge comme celui que portent les employés à la poitrine, il l’apposa devant ce qui devait être un panneau de sécurité. On entendit un clic et la porte s’ouvrit.
« Par ici » dit-il d’une voix tremblante. Mc Crédy observa la porte.
« Quelqu’un a-t-il remarqué que Léa ou une autre personne était passé par cette porte ? »
Le silence qui suivit la question fit office de réponse négative.
Le directeur et sa suite disparurent derrière la porte menant aux escaliers de la tour au quatre horloge.

‘’Wouhao, j’avoue que cette histoire n’est quand même pas nette’’ Songea Sylvain. ‘’Il me semble que Chris a raison. Après tout il l’a connaissait bien cette fille. Si il dit qu’elle n’a pas voulu sauter de son propre chef, c’est que ça doit être le cas. Ce qui voudrait aussi dire qu’il s’agissait soit d’un accident, soit d’un acte malfaisant. Il y avait donc peut être un ou une criminelle sans scrupule dans cette même salle. Peut être même tout près de lui’’.
Sylvain regarda rapidement tout autour de lui, analysant le moindre mouvement de chacune des personnes se trouvant à moins de dix mètres de son siège. Il y avait au moins trois cent individus dans la salle principale du musée.
Cette enquête intéressait beaucoup Sylvain, néanmoins il devait être de retour au centre à 17h00 pour retrouver ses pokémon. Et il était déjà 16h00.
‘’Si la vieille se met à penser qu’il s’agit d’un crime, il y a beaucoup trop de suspects, je serais toujours assis là demain sur ce siège avant qu’ils n’aient interrogés la moitié des personnes. Et quand est ce que je deviens maître pokémon moi hein ? Et puis j’ai déjà assez de retard comme ça !!’’ Bouillonna intérieurement Sylvain.

Dix minutes plus tard, alors que les élèves de Mc Crédy profitaient de l’absence de celle-ci pour toucher les tableaux et autres objets de valeur. Le Directeur et les autres grimpeurs ressurgirent de l’endroit où ils avaient disparu il y a peu. Sylvain ne s’étonna pas lorsque Mc Crédy énuméra précisément les prénoms des élèves trop curieux en leur ordonnant de copier, jusqu'à ce que l’affaire soit close, -Je ne dois pas toucher aux tableaux et aux objets exposés lorsque que je visite un musée-.
‘’Elle est nulle part et partout à la fois, je comprends mieux pourquoi on l’appelle le spectre de Jadielle’’ admit le dresseur.
Mc Crédy le fixa à nouveau, avec un sourire machiavélique. Sylvain détourna les yeux, cette mamie lui faisait vraiment peur.
Celle-ci annonça haut et fort :
« Tous les visiteurs sont libre de s’en aller, la porte menant en haut de la tour étant sécurisée, seul les employés ont pu y accéder. Donc si crime il y a eu, aucun visiteur ne pouvait se trouver sur les lieux à ce moment là. Sont bien entendue libre de rester ceux qui veulent assister à l’enquête. Je comprendrai que certains aiment finir ce qu’ils ont commencés »
Il était 16h11, Sylvain décida de rester encore trente minute, il faisait trop chaud dehors et il serait en avance au centre pokémon si il partait maintenant. En plus, il voulait connaître le résultat de l’enquête, et de toute manière il serait maintenant libre de partir quand bon lui semblait.
La quasi totalité des visiteurs partit, il ne restait dans la salle que le Directeur, les dix employés, une vingtaine de policiers accompagnés de Caninos, l’Agent Jenny, Mc Crédy et ses élèves, trois touristes cachés sous leurs appareils photos, et Sylvain. Le calme était revenu quand Mc Crédy reprit :
« Bon, selon moi, il s’agit bien d’une tentative de crime !! »
Cette révélation eu l’effet d’une attaque Groz’Yeux. Les personnes présentes dans salles avaient l’air figées sur place, confuses par ce qu’elles venaient d’apprendre. Jim s’avança :
« Comment pouvez vous être aussi certaine que ce n’était pas un simple accident ? »
Mc Crédy avait certainement élaboré sa plaidoirie là-haut dans la tour. L’Agent Jenny entreprenait la récolte des papiers d’identités de chaque employé, vidant leurs poches, alors que le directeur était parti dans une petite pièce que Sylvain assimila, sur les éléments qu’il pu apercevoir au travers de l’entrée, comme la salle de repos des guides. Il en ressortit avec une feuille qu’il donna à Mc Crédy.
« Pour répondre à votre question chère Jim. Nous n’avons trouvé aucune trace qui permettrai de croire qu’il y a eu affrontement en haut de la tour. L’accident, comme vous le dite, semblait dès lors le cas le plus plausible. Seulement, un étrange spectacle se déroulait devant nous. En effet, un Roucool dormait paisiblement sur le planché. Certain me diront -Et alors ?- Et bien je répondrai que ces pokémon sont de nature vigilante et il est étrange qu’il ne se soit pas réveiller à notre arrivée, surtout que l’après midi généralement on ne dort pas chez les Roucool, on chasse. L’Agent Jenny n’est même pas parvenu à le faire sortir de son sommeil »
« Et je l’ai secoué pourtant » dit la lieutenante comme pour se justifier, elle tenait dans ses mains une dizaine de cartes d’identité, celles des employés. Aussi, elle avait entreposé sur une table les différents objets qu’elle avait récupérés dans leurs poches.
« Oui, vous l’avez secouée et il ne s’est pas réveiller » acquiesça la vieille dame « c’est ce qui m’a mis sur la voie du crime. Il n’y a qu’une seule explication à ce sommeil profond. Ce Roucool à subit une puissante attaque Hypnose, la même que celle qui a servi à faire en sorte que Léa ne se débatte pas lorsqu’on l’a poussé dans le vide et qui explique pourquoi nous n’arrivons pas à lui faire reprendre conscience ».
‘’Ca se tient’’ pensa Sylvain, complètement absorbé par la tournure que prenaient les choses.
« Et comment le prouver ? » questionna un employé pas loin de la retraite dont le nom, Tom, était inscrit sur son badge.
« On ne cherche pas à prouver lorsque l’on est inspecteur de police, on ne fait que deviner en procédant par élimination ! » rétorqua Mc Crédy.
Celle-ci analysa les objets disposés sur la table. Sylvain pouvait voir qu’ils étaient divisés en dix tas, un par employé. Mc Crédy se positionna en face du petit groupe de suspects:
« Lorsque je désignerai un tas d’objet, son propriétaire s’avancera, est ce compris ? »
Tous confirmèrent. Et Sylvain vit la main de Mc Crédy se poser trois fois et trois personnes s’avancèrent alors.
Sylvain identifia les trois : Tom, Chris et Charles.
Chacun avaient parler précédemment, et les voilà maintenant face à Mc Crédy. Cette dernière étudia ensuite la feuille que le directeur lui avait apportée :
« J’ai ici le planning de la semaine, on y trouve les horaires de travail de chacun d’entre vous, et chacune de vos pauses est méticuleusement notée si j’ai bien compris ? »
D’un regard, Sylvain constata que le directeur confirmait ce qu’elle disait.
« Dans ce cas, étant donné que la chute a eu lieu à 15h20, il me suffirait de lire ceci, de comparer vos moments de pause, pour finalement trouver l’employé qui n’était pas dans la grande salle au moment où le drame s’est produit »
Tom tressaillit, tous les regards se portaient à présent sur l’homme aux cheveux grisonnant.
Embarrassé, il dit :
« Oui j’étais en pause de 15h00 à 15h30, mais je n’était pas dans le musée, je le jure. J’ai été faire les magasins afin de trouver un cadeau pour ma femme, c’est son anniversaire aujourd’hui. Il faut me croire, aller demander aux commerçants, ils vous diront qu’ils m’ont vu. J’ai même acheté un collier chez le bijoutier, il devait être 15h15 par là. Ce n’est pas moi, regardait le collier est posé sur la table, vous me croyez n’est ce pas, je vous jure que ce n’est pas moi, Léa est gentil, elle m’aide souvent… »
Tom parlait de plus en plus vite, il paniquait.
« Calmez vous Tom !! » exigea Mc Crédy d’une voix forte « Je ne crois pas que vous soyez coupable »
Sylvain vit le vieil employé soupirer de soulagement. Mc Crédy continua :
« Votre alibi vous innocente mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Vous êtes originaire de Kanto, je l’ai lu sur votre carte d’identité. Les tas que j’ai choisis sont ceux qui comportent un objet construit ou produit à Jotho. Or, dans votre tas je crois avoir remarqué un objet provenant de cette région : un flacon de parfum Doublonctueux de Doublonville »
Sylvain connaissait le parfum Doublonctueux. La fleuriste de Doublonville, à l’origine de la substance velouté d’une odeur exquise, était connue dans le monde entier. Le magasin de Fleur de Doublonville était un site touristique, et les clientes s’arrachaient presque les produits des mains pour ne pas avoir à subir les ruptures de stock, ou encore pour être sûr d’avoir le nouveau parfum produit en série limitée. Cependant il ne voyait pas où Mc Crédy voulait en venir. Quel rapport avait les objets de Jotho avec l’enquête ?
« C’est aussi pour ma femme » dit Tom « Je vous le répète, c’est son anniversaire, je l’ai commandé il y a trois semaines et l’ai reçu aujourd’hui. J’ai été le cherché pendant ma pause entre deux magasin, le facteur m’en est témoin. Je ne pouvais pas être en haut de la tour à 15h20 ».
Mc Crédy semblait convaincu. Plus que deux. Elle s’avança vers le deuxième garçon, celui qui prétendait être l’ami de Léa :
« Chris, le planning montre que votre pause est dans le même créneau horaire que Tom, soit entre 15h00 et 15h30. Ou étiez vous durant celle-ci ? » demanda l’enseignante.
« Je suis resté travailler. J’étais déjà à l’accueil lorsque vous et votre classe êtes arrivées au musée à 14h00. Et il y a eu un monde pas possible à l’entrée jusqu'à 15h10 environ. Jusqu'à maintenant je n’ai pas eu le temps de prendre ma pause. En plus, la collègue sensée me remplacer est malade aujourd’hui. Donc je ne pouvais pas m’arrêter de travailler : pas de caissier, pas d’entrée » argumenta Chris « En plus j’aime Léa de tout mon cœur, je ne pourrais pas lui faire de mal. Et si j’attrape celui qui a failli me l’enlever, je vous jure qu’il faudra plus qu’une centaine de Caninos pour le protéger ».
Sylvain devait intervenir en sa faveur. C’est ce garçon qui lui avait vendu le ticket d’entrée à dix pokédollars. Il devait dire à Mc Crédy que ce qu’il disait était la vérité.
« Ce qu’il dit est vrai. Je suis un dresseur pokémon de passage en ville. C’est ce garçon qui m’a vendu mon billet pour l’exposition. Il était pas loin de 15h10/ 15h15 lorsque je suis arrivée au musée » dit enfin Sylvain.
A présent tous le regardaient. L’agent Jenny le fixa d’un air suspicieux et Mc Crédy s’avança lentement vers lui. Le dévisagea longuement.
« Ce jeune dresseur confirme votre alibi » Lâcha t-elle finalement « vous êtes vous aussi innocent. Vous n’avez pas pu être en haut de la tour au moment du crime. Et bien que vous ailliez des objets provenant de Jotho dans votre tas, j’avoue que ça ne m’étonne pas, étant donné que votre carte d’identité certifie que vous êtes originaire de la région. Votre père pourra le confirmer. »
Le directeur du musée, qui avait repris des couleurs, releva la tête et dit :
« Oui bien sûr, sa mère et moi nous sommes mariés sur les plages de la ville d’Irisia. Nous y avons habité quelques temps. Chris y est née. Nous sommes parti pour Argenta lorsque j’ai été muté au Musée des Sciences. J’ai embauché Chris en même temps que Charles cette semaine pour qu’ils nous viennent en aide. L’exposition actuelle attire pas mal de monde et j’ai besoin de bras supplémentaires. Pardonnez moi, mais je ne comprend pas pourquoi vous attachez tant d’importance aux objets provenant de Jotho inspectrice »
Sylvain était d’accord avec lui.
« Patience monsieur le directeur, patience » Mc Crédy observa la carte d’identité de Chris encore quelque minute puis la rendit à son propriétaire.
« Des trois, il ne reste plus que vous Charles » constata l’enquêtrice. Elle prit un objet dans le tas du guide.
« Vous avez la chance de posséder un pokématos très rare. Il n’en n’existe qu’une dizaine comme celui là. Le noir argenté ne peut pas me tromper. C’est un des pokématos que l’on peut gagner aux machines du Casino de Doublonville. Ils valent extrêmement cher, et généralement les gagnants les revendent à un bon prix. Mais vous, vous avez décidé de le garder à ce que je vois. Mais vous êtes de Kanto si l’on en croit votre carte d’identité » remarqua Mc Crédy.
‘’Même qu’ils sont passés à la télévision ces pokématos. Ils ont quinze fois plus d’outils que les pokématos normaux et sont beaucoup plus résistant’’ se souvient Sylvain.
Charles sourit :
« En effet, je l’ai gagné au casino lors de ma visite à Doublonville. Vous savez, le voyage entre Kanto et Jotho est devenue beaucoup plus simple avec le Train Magnet qui relie Doublonville à Safrania. J’ai toujours été un peu chanceux et ma bonne étoile ne m’a jamais quittée »
Mais on aurait dit que Mc Crédy n’était totalement convaincu. Elle examinait le pokématos avec attention. Le tournant dans un sens puis dans l’autre, tapotant les différentes touches, testant les différents outils. Charles semblait peu apprécier cet examen approfondi sur son pokématos.
« Madame Mc Crédy, je ne peux pas être celui qui a osé pousser cette fille du haut de la tour, vous le savez. J’étais avec vous lorsque ça s’est passé. J’expliquais à vos élèves et vous-même comment vivait Ptéra à l’époque préhistorique. Vous êtes mon alibi inspectrice, car j’étais votre guide à 15h20, et ma pause était terminé depuis dix minutes déjà ».
La déception se lisait sur le visage de l’agent Jenny, elle admirait Mc Crédy, c’était flagrant, comme tous les policiers présent dans le musée qui lui portait un immense respect. Mais celle-ci avait dégagé trois suspects sans pour autant trouver le coupable.
‘’Peut être est elle trop vieille’’ songea Sylvain. ‘’Nan, impossible, elle ne va pas abandonner, pas elle, pas Madame Mc Crédy, le troisième œil, le spectre de Jadielle, le cauchemar des élèves perturbateurs’’.
En effet, Mc Crédy n’avait pas l’air d’être découragée, pas le moins du monde.
« Il ne nous reste alors qu’une seule possibilité » conclu l’enseignante « vous monsieur le directeur ».
Celui-ci paru surpris et son visage rougit :
« Comment osez vous !! Dans mon propre Musée !! » s’emporta le gérant. « Laissez moi vous rappeler, inspectrice, que Léa fait presque partie de ma famille, mon fils et elle se côtoient depuis notre arrivée à Argenta il y a trois ans, pourquoi aurais je voulu faire du mal à ma futur belle fille ?!! En outre, j’ai passé ma journée dans mon bureau. D’ailleurs je peux le prouver, chaque sorties, et même les fenêtres, sont sous constante surveillance par des caméras placées à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment !! Faite moi penser qu’il faudra que j’en rajoute dans la tour au quatre horloges !! Si je pouvais utiliser ces dernière pour remonter le temps et empêcher Léa de tomber, je le ferai croyez moi !! »
« Je peux vérifier les caméras si vous souhaitez inspectrice » proposa l’agent Jenny.
Mc Crédy ne répondit pas immédiatement, elle tortillait encore le pokématos de Charles dans ses mains. Son visage s’était éclairé lorsque le directeur avait prononcé le mot horloge.
« Non, ce ne sera pas nécessaire lieutenante, merci. Je crois qu’il est temps de clore cette affaire vous ne croyez pas ? »
Maintenant, c’est l’agent Jenny qui retrouvait le sourire.
‘’J’en étais sûr’’ pensa le jeune dresseur du Bourg Palette.
« Mon cher Charles, vous vous êtes fait avoir »
Le frémissement du guide fut presque imperceptible. Les mots de Mc Crédy avaient eu un effet sur lui qu’il voulait dissimuler. Elle parlait aussi calmement que lors d’une discussion autour d’un jus de baie.
« Ce pokématos est un faux. Ils vous ont eu au Casino »
Charles se décontracta un peu :
« Et bien ils vont m’entendre à Doublonville !! Dès que vous me l’aurez redonné j’irai leur jeter à la figure ! » promit le guide d’une vingtaine d’année en prenant un air amusé.
Mc Crédy esquissa un sourire.
« Mais vous n’avez pas gagné ce pokématos Charles »
Le visage amusé du jeune homme laissa place au doute.
« C’est une contrefaçon, du même moule que celles retrouvées il y a quelque mois dans un hangar sur les docks d’Oliville, près du phare. Les autorités de la région ont considérées que ces faux pokématos étaient destinés à être vendu aux riches collectionneurs. Elles ont aussi identifier les arnaqueurs : La Team Rocket bien sûr. »
Les élèves de Mc Crédy, assis près du squelette de Ptéra, buvaient les mots de leur maîtresse. Tous était passionné par ce le feuilleton dont ils étaient les spectateurs.
Mc Crédy continuait sa démonstration :
« Il parait même que les pêcheurs présents peu avant l’arrivé de la police ont vu des sbires de la Team Rocket s’échapper avec des pokématos noir au reflet d’argent au bras. A mon avis, la supercherie étant découverte, les caïds de la Team Rocket ont certainement trouvé intelligent d’en munir leurs subalternes. C’est vrai, Autant que ces contrefaçon servent à quelque chose ».
Charles était totalement stupéfait, il regardait autour de lui comme si il cherchait à repérer les différentes sorties du Musée qui constituaient de possibles échappatoires. Mais elles étaient toutes bloquées par les agents de polices.
« Dite moi Charles, vous ne trouvez pas ça bizarre qu’un Cerfrousse passe juste en dessous de l’endroit où tombait Léa au moment même où elle chutait ? » demanda Mc Crédy.
« Un vrai Miracle » répondit le guide, sarcastique. Il défiait Mc Crédy. Peut être pensait-il que la vieille dame n’avait pas assez de preuve pour l’accuser. C’est vrai, un faux pokématos ne prouve rien.
« Nan je ne parlais pas du fait que le Cerfrousse l’avait sauvé. Je faisais référence au Cerfrousse lui-même. Ce n’est pas un pokémon très répandue dans la région Kanto. Vous pensez qu’il à pris le train Magnet depuis Doublonville lui aussi ? » ironisa Mc Crédy.
« Probablement, qu’est ce que j’en sais » rétorqua le soit disant guide.
Personne dans la salle ne voyait vraiment où voulait en venir l’inspectrice retraitée. Mais tous suivaient son raisonnement sans en rater un seul mot. Et l’Agent Jenny s’était rapprochée de Charles, près à réagir au moindre des ses mouvements.
« Je pense vous le savez très bien Charles. Ce Cerfrousse, selon toute logique, appartient à un citoyen de Jotho en voyage à Argenta. D’où l’importance des objets provenant de cette même région. Il est a vous n’est ce pas ? C’est votre pokémon ! »
Cette fois ci le jeune homme aux cheveux brun ne répondit rien. Il fixait le sol.
« Qui ne dit mot consent » résuma Mc Crédy « le directeur, en évoquant les quatre horloges de la tour tout à l’heure, m’a permit de rassembler tous les éléments. Je sais que c’est vous qui avez fait en sorte que Léa tombe de la tour à 15h20 précisément. »
L’incompréhension était sur tout les visages dans le Musée, seul Mc Crédy semblait avoir tout compris, tout relié et tout découvert.
« Arrêtez moi si je me trompe. Le planning indique que votre pause d’aujourd’hui s’est déroulée de 14h40 à 15h10. Durant cette courte période, vous êtes monté jusqu’au sommet de la tour. Je me doute bien que ce n’était pas pour admirer le paysage sinon pourquoi auriez vous voulu faire taire Léa. En effet, selon le planning, celle-ci avait également une pause de 15h00 à 15h30, et nous savons, grâce à Chris, qu’elle allait nourrir le Roucool squatteur à chacune d’entre elle. Mais vous, vous ne le saviez pas, vous pensiez être seul lorsqu’elle vous a surpris en haut. Vous étiez certainement en train de communiquer avec vos amis de la Team Rocket et elle a tout entendu »
Mc Crédy pris une chaise et s’assit juste en face du sbire Rocket. Elle reprit :
« Vous avez ensuite fait appelle à votre pokémon, Cerfrousse, vous lui avait ordonner de lancer son attaque Hypnose sur Léa. Lorsqu’elle fut endormie vous l’avez allongé sur la grande aiguille de l’horloge qui donne sur l’arrière du bâtiment, soit côté forêt, là où personne n’aurait pu la remarquer. Il devait être entre 15h05 et 15h10 pour qu’elle ne tombe pas tout de suite de l’aiguille. Ensuite vous êtes redescendue, vous vous êtes construit un alibi en prenant ma classe en charge vers 15h15. Vous n’aviez plus qu’à attendre que l’heure tourne. A 15h20, la loi de la gravité à jouée en votre faveur, Léa, en plein sommeil, a glissée de la grosse aiguille. Vous pensiez que cela passerait pour un simple accident ou même pour un suicide. Mais le Roucool aussi avait subit l’attaque de Cerfrousse, le petit pokémon devenant ainsi un indice fatal pour vous. »
Petit à petit, Sylvain commençait à comprendre ce qu’il s’était passé. Mc Crédy était d’une logique implacable. Ses déductions étaient parfaites, son argumentation, quant à elle, était bien menée. Sylvain constata que, comme lui, les autres personnes présentes dans la salle comprenaient le déroulement des événements. Il était heureux de ne pas avoir ses pokémon, un sbire de la Team Rocket était à moins de dix mètres de lui, ce sont des voleurs réputés. Même si celui-ci était maintenant entouré par cinq policiers et cinq Caninos, il restait tout de même dangereux.
Et Mc Crédy argumentait toujours :
« Seulement, vous avez oubliez une chose primordiale Charles. Vous vous appelez bien Charles ? » l’interrogea Mc Crédy.
Le sbire resta muet, il ne disait mot.
« Peu importe votre nom, vous avez oubliez qu’un pokémon ne tue jamais, quoi qu’il arrive et quoi que vous lui fassiez, ce n’est pas dans la nature d’un pokémon de tuer un être vivant. Donc, Cerfrousse s’est échappé de sa pokéball que vous ne portiez pas sur vous lorsque vous jouiez votre rôle de guide, de peur de vous trahir. Il s’est dirigé vers l’arrière du bâtiment, à attendu que le moment vienne, puis il a rattrapé Léa pour que celle si ne se blesse pas. Mais étant votre pokémon, il ne voulait pas vous décevoir non plus, par conséquent il n’a pas réanimé la jeune fille pour qu’elle ne puisse pas parler. Mais ça vous ne le saviez pas non plus. Du moins, jusqu'à maintenant. »
Mc Crédy fit un geste à l’attention de l’Agent Jenny, celle-ci se précipita sur le coupable, saisit les bras du criminel et le menotta. Elle entreprit alors de réciter la formule adéquate :
« Vous êtes en état d’arrestation, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous lors de votre procès… » L’agent Jenny partait déjà vers la sortie du musée avec son escorte de Caninos et d’agent de police. Le sbire de la Team rocket au milieu de l’escouade, immobiliser par les menottes.
Une fois le prisonnier sortit, Mc Crédy se tourna vers le Directeur,
« Faite attention monsieur le directeur » commença t-elle « La Team Rocket s’intéresse à votre Musée, et ils n’agissent jamais seul, mais toujours par deux au minimum, restez très vigilant, croyez moi quelque chose se prépare ».
Sur ces paroles elle tendit la main au directeur qui la sera en lui offrant toute sa gratitude pour l’aide qu’elle avait apportée et lui promettant qu’il serait vigilant comme elle lui avait demandée.
« Tout le plaisir fut pour moi monsieur le directeur » répondit Mc Crédy. La maîtresse consulta sa montre, se retourna et clama :
« Les enfants, il est 16h50, nous allons être en retard pour le car. Alors bran le bas de combat, tout le monde sur le pont. On se dépêche, On rentre à Jadielle »
Un « Wouai !!! » enjoué et général envahit la pièce.
‘’16h50… mes pokémon !’’ se rappela soudain Sylvain ‘’il faut que je me dépêche de rentrer au centre pokémon’’.
La vieille dame était dans le couloir de l’entrée, elle comptait ses élèves qui disaient au revoir au vieux Tom, à Chris l’amoureux, au directeur du Musée et aux autres employés.
‘’Impressionnante, elle est tout simplement incroyable, jamais ma grand-mère ne rivalisera avec elle, d’ailleurs qui le pouvait ?’’ se demanda Sylvain.
Il aurait juré que Mc Crédy lui avait fait un clin d’œil en partant. Mais il avait sûrement due mal voir, ses lunettes étaient sales. Quand il sortit du Musée il faisait toujours aussi chaud. Il aperçu un Cerfrousse au loin qui observait le sbire Rocket monter dans une camionnette pénitentiaire, la tristesse emplissait les yeux noirs du pokémon. De leur côté, Mc Crédy et ses élèves avaient disparus, elle les avait sûrement obligés à accélérer le pas. Quand aux touristes restés dans la salle avec lui durant l’enquête, ils prenaient des photos des jolies poubelles situé à l’entrée du Musée.
Décidemment, Sylvain en aurai des choses à raconter à ses pokémon ce soir. D’ailleurs il ne raconterai pas tout dans la soirée, il en garderai un peu pour demain, et encore pour le lendemain. Lui et ses pokémon avaient du chemin à faire de toute manière, et la route jusqu’à Azuria où l’attendait son deuxième badge promettai déjà d’être longue, le Mont Sélénite se trouvant droit sur son chemin…

...A SuivRe...


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MessageSujet: Re: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeDim 12 Déc - 12:27


Episode 3 Le Grand Final...

La nuit était tombée depuis un moment, Blaze demeurait allongé sur le lit qui constituait le seul meuble de sa cellule. Il fixait le plafond, il ne comprenait pas comment une inoffensive vielle femme avait pu tout foutre en l’air.
Son plan était fichu.
S’il n’était pas là pour masquer les caméras, débrancher les dispositifs de sécurité et pour ouvrir les portes du Musée aux autres. Alors ils n’auraient aucune chance d’y entrer sans se faire repérer ou sans déclencher l’alarme. Blaze avait échoué pour la première fois, que dirai le Boss, il serai sûrement très déçu de ne pas pouvoir toucher l’objet tant souhaité.
Au travers des barreaux de l’unique fenêtre, sa geôle du quatrième étage était illuminée par les rayons argentés de la lune. Les surveillants avaient eu la gentillesse d’enlever les vitres pour qu’il ne fasse pas trop chaud dans les cellules et Blaze écoutait les bruits de la nuit. Parmi les ronflements des pokémon de la forêt entourant la prison de Kanto, non loin d’Argenta, il reconnut le grondement sourd de Cerfrousse. Le pokémon lui indiquait qu’il était là et qu’il n’avait pas abandonné son dresseur. Blaze ne lui en voulait pas d’avoir sauvé la fille, son pokémon avait bon cœur, ils formaient une sorte d’équilibre à eux deux. Il se leva dans l’espoir d’apercevoir son pokémon au travers des barreaux, mais il fut surpris de voir un nuage de fumée noir obscurcir le ciel étoilé. Etant donné sa localisation il provenait d’Argenta.
Soudain un tourbillon se dessina au milieu de la brume ténébreuse. Un sourire mauvais traversait déjà le visage de Blaze. Celui-ci connaissait bien ce son que produisait la forme sortit tout droit du nuage, elle se trouvait dorénavant à quelques centaines de mètres de lui.

(https://www.youtube.com/watch?v=hVK6ficKfyM : à écouter en lisant les lignes suivantes, frissons garantis)

Une autre ombre volante, plus petite mais plus rapide, rasant la cime des arbres, se dirigeait droit vers les murs de la prison. Blaze recula vers l’entrée de sa cellule, bientôt il serait à nouveau libre.
Un laser arc-en-ciel d’une puissance phénoménale s’échappa de la gueule du Nosferalto, la paroi externe de la cage de pierre et de fer explosa sous une terrible détonation. Les autres détenus criaient, intimaient Blaze de les emmener avec lui, mais peu lui importait le sort des autres, la Team Rocket n’éprouvait pas de pitié.
Lorsque l’hélicoptère noir garni d’un R rouge peint sur la carlingue arriva. Edge lui lança une échelle de corde, Blaze nargua les prisonniers des cellules voisines d’un salut militaire, puis il sauta pour rattraper sa corde de sortie.
Une fois dans l’appareil, la jeune fille aux cheveux blond lui tendit une pokéball, il chercha Cerfrousse, celui-ci se battait en bas avec quatre Caninos, les premiers gardiens arrivés sur place.
« Nosferalto, lance Ultralaser ! » ordonna Edge.
Une nouvelle fois, le ciel s’embrasa d’un éclair de lumière multicolore. Les Caninos, surpris, esquivèrent de justesse. Blaze rappela son pokémon.
« Vous avez finit de jouer ! » lança le pilote dans le boucan des retors de l’hélicoptère.
« Contente toi de Piloter » répondit Blaze en s’installant sur le siège du copilote.
Ils s’éloignèrent le plus possible, Edge, restée du côté passagers, avait à ses pieds trois grosses valises noire.
« Ces sac contiennent bien ce que je pense Edge ? » questionna Blaze
Elle lui sourit :
« On a fait un petit détour par le Musée avant de venir te chercher, j’avais envie de voir de belles choses pour changer » rétorqua la sbire Rocket.
« Plan B : Vol et évasion c’est ça ? T’es vraiment géniale, je savais qu’ils n’y verraient que du feu » conclue Blaze, ironique.
Il s’était évadé, l’opération Ambre était un succès, et peu importe la manière dont cela avait été accompli, la Team Rocket ne faisait jamais dans le détail de toute manière.

Ce soir là, dans la modeste ville d’Argenta, le feu de la Team Rocket fut ravivé par leurs méfaits. Les pompiers essayant en vain d’étouffer les flammes.
Le Mont Sélénite, le ciel, et la population de Kanto tout entière étaient témoin de la puissance de la Team Rocket.
‘’Regardez mesdames mesdemoiselles et messieurs. Regardez notre flamme consumer vos villes et vos maisons, contempler l’impuissance des forces de l’ordre. Vous ne pouvez pas l’emporter face à nous. Vous ne pouvez que vous soumettre à notre volonté. Qui oserait, qui pourrait se mettre en travers de la route de la Team Rocket ?’’...





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MessageSujet: Re: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeLun 13 Déc - 7:35

Sans vouloir faire la groupie...
J'aime ! j'adore ! j'en redemande ! je veux un autographe ='D
Je vais éviter de répéter tout ce que j'avais dit autre part, mais tu connais bien mon avis ^^

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MessageSujet: Re: Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre...   Terra Magnus, Le pokémon Chronicles d'Equilibre... Icon_minitimeLun 13 Déc - 9:23

Ouaiiis moi aussi chui fan !

Encore, encore, encore, trois épisodes c'est pas assez pour nous rassasiez des rêves d'on tu nourrie notre esprit !
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